8 mars 2014 : Journée de lutte des femmes pour l’égalité*

samedi 8 mars 2014

Intensifier la mobilisation pour les libertés démocratiques, la défense des droits sociaux, la mise en échec des tractations antinationales des couches exploiteuses et affairistes et des plans impérialistes

Ce 8 mars 2014, journée internationale de lutte des femmes pour l’égalité et la fin de toute oppression, le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme exprime son soutien aux travailleuses dans leur combat pour la satisfaction de leurs aspirations politiques et sociales, pour la démocratie, le respect de leur dignité et de leurs droits. Il exprime également sa solidarité avec leurs luttes pour vaincre l’obscurantisme et les visions rétrogrades tendant à maintenir un monde condamné par l’histoire qui fait de la femme un être inférieur et sous tutelle.

Ce 8 mars, le combat des travailleuses pour l’égalité et la dignité est inséparable de la mobilisation pour faire face à la dangereuse montée de l’agressivité de l’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Ce système tente de surmonter sa crise économique par les guerres et les ingérences, par le contrôle des richesses des peuples qui tombent sous sa domination, par le renforcement de l’exploitation des travailleurs.

Les femmes sont les plus grandes victimes des tragédies et de la misère immense provoquées par les interventions militaires et les ingérences des États impérialistes, USA, Union Européenne, France, Angleterre, etc., en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Congo, etc.

En Algérie, comme partout ailleurs, ce sont les femmes qui subissent le plus les conséquences des privatisations, du chômage, du travail précaire et non déclaré, du démantèlement des conquêtes sociales, de la mise en faillite du système public de santé, de la cherté de la vie, etc. Les femmes algériennes, les travailleuses en particulier, ont conquis de nombreux droits depuis l’indépendance, travail, éducation, accès aux responsabilités. Mais ces acquis demeurent fragiles dans une société où dominent l’argent, l’exploitation et l’affairisme.

Le régime prépare de nouvelles attaques contre le droit à un travail permanent et protégé, contre le système des retraites, le financement des hôpitaux. Les femmes travailleuses seront les premières victimes de la nouvelle offensive anti-ouvrière.

Les classes et couches sociales exploiteuses, affairistes et parasitaires, mènent le pays à la catastrophe. Elle cherchent un arrangement avec l’impérialisme pour préserver leurs intérêts et neutraliser tout mouvement populaire qui aspire à de véritables libertés démocratiques, au progrès social et à la défense de la souveraineté du pays.

Les travailleuses ont un rôle important à assumer aux côtés de leurs camarades travailleurs dans la mobilisation et l’unité de façon organisée pour mettre en échec les plans impérialistes et de leurs complices internes visant à soumettre complètement le pays à leur domination. Dans les luttes pour les libertés démocratiques réelles et les revendications économiques et sociales, la vigilance la plus grande est nécessaire pour faire échouer les manœuvres des milieux qui agissent en liaison avec l’impérialisme pour créer les prétextes d’une ingérence déclarée.

La lutte des femmes travailleuses pour l’avènement d’un monde meilleur est liée à la lutte pour abattre le système capitaliste, pour le pouvoir de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, en alliance avec les couches sociales qui vivent de leur travail, pour le socialisme.

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*Texte reçu du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme