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Ghaza : 595 enfants et 308 femmes assassinés en un mois
samedi 19 avril 2025
par Mohamed Mehdi
Extrait d’un article publié par le Quotidien d’Oran du 19 avril 2025
Vendredi, 560e jour de l’agression sioniste et 48e jour de blocus humanitaire total, l’armée sioniste poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nombre de victimes de la barbarie israélienne s’est élevé à 51.065 martyrs et 116.505 blessés, a indiqué, jeudi, le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien. Le bilan comprend les 40 martyrs et 73 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (mercredi). Le document note également que depuis leur reprise, il y a un mois exactement, le nombre de victimes a atteint 1.691 martyrs et 4.464 blessés, en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées. En effet, dans un graphique accompagnant ce bilan, le ministère de la Santé de Ghaza précise que parmi les 1.691 martyrs, enregistrés depuis le 18 mars 2025, il y a : 595 enfants, 308 femmes, 683 hommes et 105 personnes âgées. Alors que parmi les 4.494 blessés, il y a 1.610 enfants, 842 femmes, 225 personnes âgées, et 1.787 hommes.
Vendredi, les bombardements de l’armée génocidaire d’Israël ont fait, depuis l’aube jusqu’à 15h localement, 40 martyrs et plusieurs dizaines de blessés dans différentes régions de l’enclave, ont indiqué des sources médicales à Al Jazeera.
Les attaques d’hier ont ciblé le quartier al-Zaytoun, au sud de la ville de Ghaza, le camp al-Maghazi (centre de l’enclave) qui a subi un intense barrage de feu, une tente abritant des personnes déplacées dans la région d’Al-Tawam, au nord de l’enclave, ainsi que les régions de Khan Younes et de Rafah au sud. L’accès aux victimes devient de plus en plus difficile pour les éléments de la Protection civile et des secouristes du Croissant-Rouge palestinien en raison de la pénurie de carburant et des attaques ciblées de l’armée sioniste. La Protection civile a averti, vendredi dans un communiqué, que ses « véhicules cesseront de fonctionner dans les gouvernorats de Ghaza en raison du manque de carburant » et ses équipes « ne pourront pas répondre aux interventions humanitaires dans les jours à venir si l’interdiction d’entrée du carburant se poursuit ».
De son côté, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a confirmé, hier, qu’aucune aide humanitaire ni fournitures « ne sont entrées dans Ghaza depuis le 2 mars dernier ».
L’Office estime que « près de 420.000 personnes ont été à nouveau déplacées » depuis la rupture du cessez-le-feu par Israël, ce qui correspond à « environ 69% de la population (qui) est soumise à des ordres de déplacement forcés ».