Les Français anti-colonialistes du Gard ont commémoré le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération du peuple algérien

vendredi 28 novembre 2014

« Riche, dynamique, instructive, chaleureuse, souvent émouvante. Les qualificatifs sont nombreux qui nous parviennent en écho à la soirée anniversaire du 1e novembre 1954 qui s’est tenue lundi ( 24 novembre) au Cercle de l’Avenir à Nîmes ». C’est en ces termes que Bernard Deschamps a rendu compte d’une manifestation qui s’inscrit dans le travail de renforcement des liens d’amitié entre les peuples algérien et français.

(voir http://www.bernard-deschamps.net/ar...e-anniversaire-du-1er-novembre-1954-125079953.html).

Commémoration du 60<sup class="typo_exposants">e</sup> anniversaire du déclenchement de la lutte de libération de l'Algérie dans le Gard par les Français anti colonialistes, en date du 24 novembre 1954 - <span class="caps">DR</span>

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Parmi les présents : Alain Clary, Député-Maire honoraire de Nîmes ; Christian Bastid, Conseiller Général ; Michel Rodi, président du Cercle ; Fatima Krim, ancienne moudjahida des Cévennes ; Ali Tourki, président de l’Amicale des Algériens du Gard ; Saïd Mezghenna ; Marianne Durand, présidente du Mouvement de la Paix (Nîmes) ; Pierre Clec’h, Président départemental de l’ARAC ; Monique Ortega, présidente de France-El Djazaïr à ; Cécile Aït Larbi et ses enfants. Des personnalités de la région se sont excusées de ne pouvoir participer à cette soirée. Khaled Mouaki Benani, Consul d’Algérie à Montpellier y était également présent.

Bernard Deschamps qui a participé aux festivités du 1er novembre à Toudja, a brossé un tableau de l’évolution de l’Algérie depuis son indépendance en juillet 1962, au travers « des avancées et des reculs, des défaites et des victoires » après avoir rappelé la cruauté de sa colonisation par la France poussant les dirigeants de l’insurrection du 1er novembre 1954 à prendre les armes pour « libérer leur pays ».

Sans doute en écho aux nostalgiques et aux revanchards qui n’ont pas digéré à ce jour l’indépendance de l’Algérie, il a tenu à conclure son intervention par des mots très forts : « C’est au peuple algérien et à lui seul de décider de son destin. Il est par contre de notre devoir de lui témoigner notre sympathie et de lui manifester notre solidarité. »

Mireille et Michel Berthier, Nicole Hartvick et Jean Asselmeyer, qui ont eux aussi participé aux cérémonies à Alger les 31 octobre et 1er novembre 2014, ont rapporté leurs impressions. L’hymne algérien Qassaman a retenti en conclusion de cette soirée commémorative d’un événement historique qui a en fin de compte jeté les bases d’une amitié véritable entre les deux peuples qu’une poignée de profiteurs du système colonial d’exploitation et d’oppression s’était évertuée à opposer par une violence inouïe.

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R.I.