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Résistance ? l’offensive anti-sociale des capitalistes : les travailleurs de la fonction publique de Grèce ont fait grève le jeudi 7 octobre

mardi 12 octobre 2010

Grèce. Grève du 7 octobre 2010

« On arrête de nous mener en bateau, le capitalisme ne peut pas devenir humain » et « Éducation, Santé, Travail pour tous, ? la ploutocratie de payer la crise ! »

Tels étaient les slogans que les travailleurs en grève du secteur public ont scandé lors des manifestations massives que les forces de classe ont organisé dans une dizaine de villes grecques. Les travailleurs ont démontré qu’afin de riposter contre l’attaque anti-ouvrière, il était nécessaire de se rassembler sur une base militante et de s’organiser avec le PAME. Ils sont venus avec la génération de leurs enfants, les étudiants et lycéens qui manifestaient sous la bannière du Front de lutte des étudiants et le Bureau de coordination des étudiants d’Athènes. Leur but était de démontrer tous ensemble que les luttes communes contre les politiques qui attaquent les travailleurs et les couches populaires d’une part, et d’autre part utilisent les écoles pour inculquer la soumission aux travailleurs de demain, sont absolument nécessaires.

Il convient de noter que la grève a lieu au moment où le gouvernement prépare un nouveau budget, de nouvelles coupes et de nouvelles taxes pour le peuple, tout comme des exonérations fiscales pour le capital (tout en prétendant hypocritement qu’il n’y aura pas de nouvelles mesures). Un exemple caractéristique de cela est l’impôt sur les sociétés sera réduit de 24 ? 20%, avec des privilèges encore plus importants pour les investissements directs étrangers (par exemple pour le capital Chinois et Arabe, récemment) pour garantir leur rentabilité. Et bien sûr, le social-démocrate Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, a affirmé que ces nouvelles mesures devaient être prises.

Lamprini Christogianni, travailleur du public et dirigeant du PAME a insisté dans son discours lors du rassemblement qu’il ne suffisait pas « de parler des effets de ces politiques et de ne pas aller plus loin qu’une description de la situation (…) Ce qui est important pour nous est de comprendre que nous pouvons trouver une issue ? ce cauchemar anti-ouvrier (…) Afin de s’opposer ? cet assaut généralisé et massif de la part du capital, nous devons rejeter non seulement le mémorandum mais la production capitaliste elle-même, qui donne naissance ? ces crimes. » En ce sens, il est nécessaire « que le gouvernement du PASOK, tout comme la ND et le LAOS qui acceptent et soutiennent ces politiques, soient sanctionnés politiquement ainsi que tous les partis de la ’voie ? sens unique de l’UE’ qui sèment des illusions ». Cette sanction doit s’exprimer lors des prochaines élections locales. De plus, elle a fait remarquer qu’il était aussi nécessaire que les directions syndicales de collaboration que sont la GSEE et l’ADEDY soient dénoncés (qui ? l’échelle internationale prennent exemple sur la tout aussi compromise CSI), elles qui soutiennent ces politiques, mais ont été contraintes d’appeler ? cette grève sous pression des forces de classe.

Des discours ont ensuite suivi cette intervention, au nom du Front de lutte des étudiants, de la Fédération générale des parents d’élèves de Grèce et du Bureau de coordination des étudiants d’Athènes.

Communiqué du Parti communiste grec (KKE)
Traduction MA http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

9 octobre 2010