Solidarité avec les cinq étudiants marocains de Fès et de Taza, en grève de la faim depuis plusieurs semaines, torturés dans les geôles de la dictature marocaine

vendredi 1er juin 2012

Cela fait désormais trois mois, depuis le 1er décembre 2011, que le jeune étudiant de l’université de Taza (nord-est du pays), Ezzedine Eroussi, croupit dans les prisons du régime marocain, coupable de son appartenance à la centrale syndicale (basiste) de l’Union nationale des étudiants marocains (UNEM). Deux mois qu’il a entamé une grève de la faim qui met chaque jour passant encore plus sa vie en péril.

Depuis un mois, il a été rejoint dans son triste sort par quatre étudiants de l’université de Fès : Ibrahim Saidi, Mohamed Ghaloud, Mohamed Fettal et Mohamed Ezaghdidi, eux-mêmes en grève de faim depuis le 23 janvier.

Ces cinq prisonniers politiques ont subi tortures physiques et psychologiques, jusqu’aux sévices sexuels les plus sordides, pour obtenir des aveux.

De leurs prisons, les militants de l’UNEM ne renoncent pas à la lutte, d’une part pour améliorer les conditions des prisonniers et se battre pour la libération de tous les prisonniers politiques, d’autre part pour soutenir depuis la prison les revendications de leurs camarades qui continuent la lutte à Fès comme à Taza.

Le temps presse et les étudiants révolutionnaires emprisonnés ont besoin du soutien des communistes et des progressistes du monde entier, la lutte menée au Maroc par l’Association marocaine de défense des droits de l’Homme (AMDH) a besoin d’être relayée en France pour faire entendre la voix des prisonniers oubliés dans les geôles de la dictature marocaine.

Solidarité avec Ezzedine Eroussi, Ibrahim Saidi, Mohamed Ghaloud, Mohamed Fettal et Mohamed Ezaghdidi, victimes de l’arbitraire d’une dictature alliée de la France et des États-Unis !

Renforçons la lutte contre l’impérialisme qui frappe ses ennemis Libyens et Syriens, et sèment le chaos et la misère dans le monde, et ferme les yeux sur ses dictatures « amies », qui fomentent jour après jour l’injustice et l’arbitraire.