Cassap de Djebel Nador à Tiaret. L’infâme hogra subie depuis 16 ans par des travailleurs aspirant seulement à travailler et à produire

lundi 1er juin 2015
par  Alger républicain

A Djebel Nador, dans la Willaya de Tiaret, il se passe des choses difficiles à admettre et des travailleurs modestes subissent le fait du prince sans pouvoir faire entendre leur voix pour recouvrer leurs droits.

La Cassap de Djebel Nador dont les travailleurs se sont retrouvés exclus sans explications de leurs locaux et sont actuellement sans emploi ni indemnités et ce sans aucun préavis depuis 1999 est, il faut le signaler, propriétaire des locaux.

Les travailleurs se sont battus pour recouvrer leurs droits. Une action a été menée devant la justice et ils ont été bénéficiaires à l’issue de la procédure judiciaire, d’un jugement définitif leur donnant droit de récupérer les hangars de leur Cassap. Ce jugement est malheureusement resté à ce jour sans exécution par les services chargés de la mise en œuvre de la décision du tribunal.

Nous notons également pour ce qui concerne les locaux de la Cassap, qui sont sa propriété exclusive, une partie a été tout simplement détournée et prise par les services des Domaines et le reste est vide sans que les travailleurs ne puissent y avoir accès !
Ils se battent avec courage mais pour le moment, toutes les administrations concernées évitent soigneusement de prendre en charge le problème ou de répondre à leurs demandes.

Cela fait 16 années d’attente ! 16 ans que les travailleurs, propriétaire des locaux n’y ont pas accès et qu’aucune voix de raison ne s’est levée dans cette wilaya pour dire qu’une injustice grave se produit aux yeux de tous sans que personne n’y trouve rien à redire.

Ainsi, le Wali de Tiaret a été contacté afin d’être informé de ce déni commis par les services qui sont sous sa responsabilité. Mais à l’heure actuelle, aucune réponse n’est parvenue aux travailleurs de la Cassap de Djebel Nador.

Ces travailleurs qui attendent depuis toutes ces années, sont sans salaires et sans sécurité aucune alors qu’ils ont des familles à nourrir et des enfants à prendre en charge et à éduquer. Et les locaux de leur Cassap sont inaccessibles alors qu’ils désirent seulement reprendre leur travail et y lancer des activités productives.

Alors, au nom de la loi, ces travailleurs, que doivent-ils faire et à qui doivent-ils s’adresser ?

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Ali Sayad

Alger républicain

01.06.15

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