Un vaste complot se dessine contre l’Algérie, avertit Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie.

samedi 15 mars 2014

En visite éclair en Tunisie, il y a quelques jours, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a soutenu lors de sa visite, il y a quelques jours à Tunis, que des « parties étrangères » veulent mettre l’Algérie à feu et à sang à travers la commercialisation d’un printemps algérien. Sans les nommer, le diplomate russe a ajouté que ces mêmes parties « ont ouvert plusieurs fronts près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali ». Étant des alliés traditionnels, M.Lavrov a notamment réitéré le soutien de son pays à l’Algérie. Le chef de la diplomatie russe a dévoilé, lors de son passage en Tunisie, que l’Algérie est devenue la cible des instigateurs et autres fomenteurs qui insistent pour y écrire le dernier épisode d’un supposé printemps arabe. Aussi, a-t-il mis en garde les autorités algériennes contre les instigateurs de ce qu’on appelle « printemps arabe ».

Le ministre russe des AE incrimine directement ceux qui ont été à l’origine des bouleversements provoqués délibérément en Tunisie, en Libye et au Mali, d’où parvient la plus grande menace contre l’Algérie. Il estime que les conspirateurs du nouvel ordre mondial établissent leurs plans à base d’une politique d’influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes.

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Le rapport du département d’État américain sur les droits de l’homme qui épingle paradoxalement l’Algérie et l’analyse du Combating Terrorism Center (CTC) de l’Académie militaire de West Point qui a mis sous la loupe tout ce qui se passe dans le sud de l’Algérie, prétextant que cette région névralgique de l’économie du pays, serait l’épicentre d’un éclatement populaire à cause de la marginalisation des minorités, ne peuvent être considérés que comme une introduction aux véritables visées des Occidentaux.

Une perception initiatrice de ce qui se prépare. « L’Algérie est-elle dans le collimateur des USA ? » s’interrogeait L’Expression dans l’une de ses précédentes éditions ! La réponse a été révélée dans les colonnes du Los Angeles Times. Le journal rapporte que « des troupes de forces spéciales américaines se sont installées en Tunisie ». Cette présence dont nous avons fait foi, mais démentie par les autorités tunisiennes est justifiée, souligne le même organe de presse par le fait « d’entretenir les forces militaires tunisiennes en matière de lutte contre le terrorisme ».

Les marines dont le nombre serait d’une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie à un vol d’oiseau des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. « Un avion de type hélicoptère s’y est installé aussi », précise encore le Los Angeles Times. Ce n’est que l’aspect visible de l’iceberg et de l’énorme stratégie de guerre annoncée contre l’Algérie.

En effet, depuis la fin de l’année précédente, des informations vérifiées font état d’une forte présence d’agents des services de renseignement américains et d’agents de l’Africom dans le Sud tunisien.

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Même si les USA prétextent leur mobilisation en Afrique pour une coordination de lutte contre le terrorisme et pour préserver leurs intérêts, il est tout de même difficile de ne pas croire que les USA n’ont pas un intérêt pour une partie de l’Algérie dont les réserves de gaz de schiste, de gaz conventionnel et d’autres minéraux comme l’uranium.

Des clans complaisants sont déjà sur le terrain pour la mise en marche de la locomotive de déstabilisation.

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Par Ikram Ghioua

Extraits d’un article du quotidien L’Expression du 12 mars 2014



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