[(Le ministère des Relations extérieures considère que ce qui vient de se passer aujourd’hui à Washington est une preuve supplémentaire que Notre Amérique a changé, même si l’OEA demeure un instrument irréformable de la domination des États-Unis sur les peuples d’Amérique latine et de la Caraïbe, et rappelle les paroles du président Raul Castro Ruz en décembre 2008, répétées lors du récent 7e Congrès du Parti communiste de Cuba, lorsque, paraphrasant José Martí, il a déclaré qu’ « avant que Cuba ne revienne au sein de l’OEA, la mer du Nord s’unira à la mer du Sud et un serpent naîtra d’un œuf d’aigle ».)]
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Ministère des Relations extérieures (MINREX)
La Havane, le 2 juin 2016
Caracas, 18 mai AVN.- Le Ministère Public (MP) a désigné ce mercredi un procureur qui se chargera d’enquêter sur les agressions de fonctionnaires de la Police Nationale Bolivarienne (PNB) par des groupes violents de droite qui ont participé à la manifestation qui a eu lieu ce matin sur la Place Venezuela, Caracas.
Alger républicain livre à ses lecteurs les informations parvenant du Venezuela où la bourgeoisie soutenue par les ingérences US et exploitant ses résultats aux dernières élections législatives a décidé de renverser le Président Maduro qui continue à exercer légalement son pouvoir conformément aux dispositions de la Constitution.
Le Parti communniste vénézuélien dénonce les attentats et les menaces contre des dirigeants de son organisation
[rouge]
Le Parti communiste du Venezuela (PCV) a dénoncé, lundi passé, les attentats et les menaces contre des dirigeants communistes de l’état de Carabobo et Miranda visés pour avoir dénoncé, avec preuves à l’appui, la corruption dans les secteurs publiques et privés. Il a détaillé les formes et les manœuvres utilisées dans ces opérations de corruption, alertant sur les (…)
Le président étasunien Barack Obama déclare, par décret, que le Venezuela représente une « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique extérieur des Etats-Unis”. Pour une personne peu au fait des relations entre le pays pétrolier et le géant impérial, il pourrait s´agir d´une blague de mauvais gout. En réalité, elle n´est que l´aboutissement d´une longue série de 16 ans d´ingérence et d´action subversive pour renverser la Révolution Bolivarienne.
Le Bureau de Coordination du Mouvement des Pays Non-Alignés condamne catégoriquement la plus récente décision du gouvernement des États-Unis d’élargir ses mesures coercitives unilatérales contre la République Bolivarienne du Venezuela adoptée le 9 mars 2015 sous l’Ordre Exécutif signé par le Président Barack Obama par lequel il déclare "une urgence nationale au sujet de la menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et le politique extérieure représentée par la situation au Venezuela".
Cinglante défaite pour Barack Obama et nouveau pas dans l’unité et la souveraineté latino-américaines : tous les États membres de l’Union des Nations Sud-Américaines (Unasur), à savoir l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela se sont réunis en session extraordinaire à Quito ce samedi 14 mars 2015 pour manifester leur rejet unanime du décret pris par Washington contre le Venezuela le 9 mars 2015 parce qu’”il constitue une menace d’ingérence et de violation de la souveraineté et du principe de non-intervention dans les affaires intérieures d’autres États”.
Alors qu’en 1973 il restait des médias occidentaux pour s’émouvoir du coup d’État perpétré au Chili, ceux d’aujourd’hui scandent à l’unisson : “Président du Venezuela, laisse-toi te renverser ! C’est pour ton bien ! Renonce à défendre le choix des électeurs ! Renonce à la loi, à la Constitution. Si tu arrêtes un putschiste, nous dénoncerons la répression au Venezuela !”. Le bulldozer des news, déjà bien rodé pour créer le personnage Chavez, a été réactivé pour fabriquer le tyran Maduro qui agite au loin un poing brutal pour mieux écraser des foules fanatisées alors que la voix feutrée de l’opposition de droite ou du porte-parole de la Maison Blanche, de face, en plan proche, s’étonne de tant de violence.