Pour ce qui concerne cette marche des enseignants non contractuels de Béjaia,
nous pouvons dire qu’elle est principalement motivée par le fait que les licenciements deviennent abusifs et sont organisés en nouveau mode de gestion. Ces licenciements sont faits rapidement après à peine quelques mois de travail (les CDD sont utilisés afin de rendre les procédures plus aisées) Aucune assurance réelle d’emploi n’est plus assurée. Nous noterons également le recrutement sans concours préalable, ce qui permet de ne jamais nommer les enseignants.
ci après, un article envoyé au journal par Amina Chaher
Les paysans des exploitations agricoles issues de la restructuration du domaine autogéré HAMDANI Amar de Draa Ben Khadda manifestent de nouveau leur détermination à ne pas se laisser déposséder des terres dont l’Etat algérien leur a confié l’exploitation après l’indépendance.
Selon un communiqué largement diffusé "les problèmes des enseignants ne cessent de se compliquer, à ce sujet ils ont tenu à dénoncer cette situation et demander la prise en charge réelle des problèmes."
Dans le dit communiqué les protestataires ont focalisé leurs revendications sur le problème des logements de fonction.
Après les immolations, les tentatives de suicide et un sit-in de trois semaines, apparaissent maintenant les jeunes chômeurs d’Ouargla, ceux qui se cousent la bouche pour exprimer leur révolte. C’est leur manière à eux de manifester leur mécontentement. En effet, trois ans après la grande marche qu’ils avaient organisée et malgré les promesses, les soi-disant mesures pour l’emploi, les jeunes ne sortent toujours pas du chômage.
Et il faut le dire : le chômage, l’injustice affreuse que subit cette jeunesse, sa vie brisée avant de commencer, la mal vie et l’impossibilité de trouver un quelconque recours face à leurs légitimes demandes ; c’est le capitalisme décrété par le pouvoir.
Suspendus, depuis quatre mois pour certains depuis et plus de six mois pour d’autres, ils en sont à leur dixième jour de grève de la faim.
Ils sont devant le bâtiment de la centrale de l’UGTA, allongés sur des paillasses de fortune dans des conditions déplorables. Quelques-uns d’entre eux, des malades chroniques sont là, exposés à de graves dangers.
tous dans le dénuement, sans certitude de recours, sans assurance de justice mais tous dans résistance et déterminés à se battre, à résister, à tenir.
Pour plus de clarté, nous rappelons les faits évoqués dans un de nos précédents articles au sujet de l’ETUSA. Dans cet article nous avions relaté la cabale menée par la direction de cette entreprise contre Ait Medjane Djamel, président du Conseil de Participation, et les syndicalistes qui l’ont soutenu. Ils ont tous fait l’objet de mesures répressives de la part du Directeur Général. Après avoir été empêché pendant une année d’exercer la mission pour laquelle il avait été élu, le président du CP fut agressé dans son bureau par le chef de la sécurité et une dizaine de ses éléments. L’agression ordonnée par le DG se solda par des destructions, porte, vitre et autres objets. Elle a été motivée, selon le président du CP, par le seul objectif de lui subtiliser le cartable contenant des documents de travail et des papiers personnels, dont la carte CCP, qui ne lui ont pas été restitués à ce jour.
Les représentants des travailleurs ont obtenu satisfaction sur la quasi-totalité des revendications : négociation salariale, création d’une section syndicale et possibilité de paiement des salaires des deux mois de grève. Les responsables de l’entreprise se sont engagés aussi à ne sanctionner aucun des grévistes ni à exercer aucune autre forme de représailles à leur encontre.
La situation n’a pas évolué bien que les revendications qu’ils soulèvent soient irréprochables et que leur satisfaction relève du fonctionnement normal de l’entreprise et de sa gestion.
Face au silence inexplicable de leur hiérarchie, ils ont fondé un grand espoir sur la promesse qui leur été faite d’être reçus par le wali. Ils voulaient l’informer de leurs problèmes et de ceux de leur entreprise qu’ils veulent sauvegarder des dérives qu’elle subit. Selon eux, des équipements, fruits (…)
Après l’échec des négociations entre les grévistes et la direction de l’entreprise de bâtiment et de construction « Constribest », le mouvement déclenché le 13 septembre dernier par les 500 travailleurs de traction, couvreurs, conducteurs, mécaniciens manœuvres, se poursuit toujours. Ils avaient lancé une grève « illimitée » pour réclamer des augmentations des salaires, le paiement des primes (PRI/PRC, Prime de rendement) et une revalorisation des indemnités (transport, panier).
Une centaine d’ouvriers de l’entreprise Constribest (Constantine) se sont mis en grève. Le mouvement traduit un ras-le-bol du personnel de traction, conducteurs, mécaniciens manœuvres … Une grève initiée par les ouvriers eux-mêmes sans passer par la section syndicale.
Ils se sont rassemblés devant la porte d’entrée sous une banderole sur laquelle on peut lire : « Nous exigeons nos droits ». Les travailleurs de l’entreprise de construction ont voulu attirer l’attention depuis une dizaine de (…)