Il est des jeunes bras
Qui sont morts
Tendus vers une mère…
.
Oh ! Les poitrines fortes,
Les poitrines sanglantes
De ceux qui ont battu le fer,
Pour être vaincus par l’argent !...
.
Et ces morts qui ont battu pour d’autres…
Et ceux qui sont partis en chantant
Pour dormir dans la boue anonyme de l’oubli.
Et ceux qui meurent toujours
Dans la gaucherie des godillots
Et des habits trop grands
Pour des enfants !
.
Aux soirs tristes
De mortes minutes,
Il est (…)
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Kateb Yacine
Kateb Yacine