Les travailleurs de l’entreprise nationale des produits de l’électrochimie (ENPEC) de Sougueur sont en grève depuis dimanche pour « exiger des éclaircissements quant au partenariat conclu avec les Qataris non sans exiger le départ de leur directeur, accusé de précipiter la faillite de cette entité publique » dont certains cadres sont devant la justice pour des contrats jugés douteux.
Toute la population de Chabounia est en émoi. Qu’est-ce qui a poussé ce jeune de 24 ans à se donner la mort de façon aussi horrible ? Depuis quelques mois il avait essayé de construire un poulailler sur une terre communale. La famille de l’adjoint-maire de la ville, qui en exploite une partie, l’en a empêché. Sept fois de suite il demande audience au maire. Sept fois de suite celui-ci refuse de recevoir. Un traitement insupportable qui l’a conduit à cet acte de désespoir fatal.
Nous pouvons constater dans de nombreuses villes du pays, cette attente terrible et désespérée d’une jeunesse qui ne trouve pas de réponse à ses questions, à sa volonté de s’inscrire dans la construction de son avenir et dans la participation à ce développement dont on lui affiche la nécessité sans qu’elle n’y retrouve sa place.
La jeunesse, celle qui étudie et celle de tous les chômeurs interdits d’emploi parce que rien n’a été prévu pour eux et aussi parce que les choix politiques produisent aujourd’hui les conséquences inéluctables et claires dont la première est que sans investissement de production, il n’y a plus de production et il n’y a plus d’emploi à proposer.
Cet article de Si Merabet Nouredine le montre bien
Les travailleurs de la SNVI de Rouiba sont revenus à la charge aujourd’hui pour réclamer la protection du patrimoine immobilier de leur entreprise. Ils étaient plus de 2000 travailleurs à être descendus dans la rue ce mardi pour dénoncer « l’occupation par Tahkout Mahiedine d’un terrain de la SNVI comme parking pour sa flotte ».
Beaucoup de choses sont à dénoncer dans les conditions de travail des postiers. Les menaces, le harcèlement moral, les intimidations, constituent le quotidien des postiers.
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« Le 7 juillet dernier nous avons organisé un arrêt de travail de 8h à 10h en solidarité avec un camarade licencié pour une faute qu’il n’a pas commise. Il a été victime d’un abus de confiance par un collègue qui a effectué un retrait frauduleux. Une heure et demie après l’arrêt de travail, le directeur de l’audit au niveau de la direction générale s’est déplacé au bureau de poste où je travaille, accompagné du directeur régional d’Algérie Poste Alger et d’un vérificateur. Ils me convoquent dans le bureau du receveur pour me faire subir un interrogatoire. Dès le début, le directeur de l’audit menace de me "briser".
Tous les jours que dieu fait ils viennent se rassembler aux alentours du siège de leur entreprise. Ils attendent que le directeur de la société veuille recevoir les responsables syndicaux afin de se mettre d’accord sur les conditions de reprise des travaux. Beaucoup de méfiance chez les travailleurs, mécontents des comptes rendus de certains médias qui, selon eux, n’ont pas traité équitablement les informations données par les deux parties.
Unanimes, les travailleurs dénoncent de la plus (…)
Depuis deux semaines, ils viennent chaque jour se regrouper sous le pont et aux alentours en face de leur entreprise. Le directeur de l’entreprise refuse de recevoir les responsables syndicaux pour étudier avec eux les solutions à apporter aux multiples revendications listées dans une plate-forme qui lui a été déjà remise. Cette grève est suivie par les quatre mille travailleurs de l’entreprise.
Ils ont lancé un mouvement de grève pour dénoncer les injustices qui caractérisent le fonctionnement de leur entreprise. Ils étaient environ 200, rassemblés dans l’enceinte de l’entreprise à Rouiba, devant le local du syndicat où les membres du bureau étaient en réunion pour décider des suites à donner à leur mouvement.
L’affaire des terres de Draa Ben Khadda nationalisées en février 1965 devraient être examinée ces jours-ci par le Conseil d’Etat ou la Cour suprême. Les informations parvenues à la rédaction d’Alger républicain manquent de précision...
... les citoyens qui croient encore que force reviendra à la loi, sont confiants. Les instances juridiques de recours -Conseil d’État ou Cour Suprême- devraient en application des principes fondamentaux du droit, confirmer la nullité des arrêtés Benmansour et rétablir dans leurs droits, une bonne fois pour toutes, les paysans qui exploitent ces terres depuis 1965.
Tout le monde attend à Draa Benkhadda des instances juridiques supérieures du pays l’épilogue logique de cette affaire.