Chakib Khelil : « Travaillons ensemble pour que notre Algérie continue de vivre en paix ! » ... Et mes amis et moi continuerons à nous enrichir tranquillement

mardi 3 mai 2016
par  Alger républicain

On dit que les voyages, surtout aux Amériques, forment la jeunesse. C’est probablement vrai (encore que) à condition cependant d’être jeune et de n’être pas souillé par des histoires malpropres. Autrement dit de ne pas trainer des casseroles derrière soi.
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde, le bain de jouvence n’opère pas toujours de façon heureuse sur ceux qui adorent aller sur d’autres continents en attendant, à l’étranger, que les choses se tassent. Les curistes peut-être y puisent-ils l’énergie pour affronter à leur retour dans leur propre pays des difficultés inattendues.

On désire y revenir comme un héros dans un retour triomphal. Las, ce n’est pas toujours le cas, malgré le soutien constant de « forces » nationales, comme par exemple celle de ce monsieur Saadani, pourtant responsable d’un parti qui fut grand, selon la légende, et d’autres amis. Trouver refuge et chercher des soutiens dans les confréries, les zaouïas, est-ce la meilleure solution pour un éventuel candidat aux plus hautes fonctions de l’Etat ? Le temps nous le dira !

Quoi qu’il en soit, en dépit de « belles » déclarations dignes d’un scénariste de talent mais vide de sens comme celle-ci : « Travaillons ensemble pour que notre Algérie continue de vivre en paix », Que veulent-elles dire ces paroles s’interrogeront ses auditeurs. Dans la cohérence c’est-à-dire en ignorant les travailleurs et les luttes de classes ? Il semble que cette éloquence se perde dans un abîme sans fond. C’est que l’on ne peut tromper un peuple sans arrêt. Un jour arrive où le pot aux roses est démasqué et les luttes de classes apparaissent au grand jour.

Le sieur Chakib Khelil comptait sur ce qu’il imaginait comme une haute considération du peuple algérien à son égard. Il en est réduit à rechercher des sympathies dans certaines zaouïas, pas toutes car d’autres le rejettent. Il espérait se retrouver aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. Erreur, il n’y a ni eau ni poissons et les pigeons ont disparu. Il avait pourtant pris toutes les dispositions et avait même l’appui des plus hautes autorités et du grand révolutionnaire et son ardent défenseur, le responsable du FLN - nous avons déjà cité son nom - qui sans retenue lui avait fait de grandes promesses. Reviens, tu seras blanchi, lui, un avenir merveilleux t’attend, avait-il dit. Mais l’accueil n’est pas toujours à hauteurs des hourras attendus.
Honte à ceux qui se commettent dans de telles opérations !

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Malik Antar

02.05.16