600 étudiants en pétrochimie paralysent l’Université de Skikda*

vendredi 7 décembre 2012

Ils ont arrêté les cours pour protester contre la dégradation de leurs conditions d’études.

Leurs revendications portent sur 6 points essentiels :

  • clarification de leur devenir ;
  • organisation de stages pratiques et de sorties sur les sites industriels ;
  • programmation de journées de travaux dirigés sous la supervision de spécialistes de l’industrie pétrochimique ;
  • recrutement d’enseignants compétents dans le domaine ;
  • amélioration des conditions pédagogiques, avec en particulier l’équipement des laboratoires en matériels d’études et de recherches ;
  • équipement des salles d’amphithéâtre en hauts-parleurs.

Ils ont également dénoncé les agressions perpétrées contre eux dans les campus par des individus étrangers à l’Université.

Au lieu de dialoguer avec les étudiants et de se pencher sur leurs revendications, l’administration universitaire n’a eu pour toute réaction que de qualifier la grève d’illégale !
Il ne reste plus qu’à les déférer devant la justice comme cela se pratique couramment pour briser les grèves ouvrières. Fort heureusement, les réformes politiques n’ont pas encore prévu d’amender le code pénal pour conduire un étudiant protestataire de son amphithéâtre vers une salle de prison.

*Article rédigé à partir d’une information publiée par le quotidien arabophone El Khabar du 7 décembre 2012