600 membres de GLD écrivent au chef de l’État

dimanche 10 avril 2011

Plus de 600 membres de groupes de légitime défense (GLD) de la commune d’Afir (Boumerdès) viennent d’interpeller le président de la République, lui demandant son intervention pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations.

Dans leur lettre au premier magistrat du pays, ces membres de GLD affirment avoir “abandonné leurs biens et leur famille pour se consacrer à la lutte antiterroriste” et qu’ils se sentent aujourd’hui “abandonnés”. “On attend de votre part une attention, un minimum de considération ainsi qu’une prise en charge conséquente. Car il y a parmi nous des nécessiteux, des handicapés… et d’autres ont laissé des veuves et des orphelins”, écrivent-ils. Ils évoquent le problème des pensions bloquées depuis plusieurs mois pour 40 de leurs collègues blessés dans des attentats. S’interrogeant sur leur marginalisation, les GLD d’Afir demandent aux autorités “la tenue des engagements pris et des promesses qui leur ont été faites”.

Ils affirment, par ailleurs, avoir répondu à l’appel de la patrie “sans hésitation” pour combattre l’hydre intégriste et d’ajouter, dans leur lettre, avoir “contribué à instaurer la sécurité et la quiétude sur tout le territoire” de leur commune.

M. T.