La flambée des prix des produits alimentaires de base frappe de plein fouet les salariés et les petits retraités.

dimanche 21 mars 2010
par  Alger républicain

Le prix des produits agricoles frais a augmenté en moyenne de 20,54% en 2009. C’est l’Office national des statistiques qui l’atteste dans le calcul de son indice des prix.

La hausse n’a épargné aucun bien alimentaire : viande de mouton (26,96%), légumes frais (20,14%), poissons frais (19,81%), viande de bœuf (19%), œufs avec 18,36%, pomme de terre (16,61%), viande blanche (poulet) 15,99% et fruits frais avec 12,13 %.

Les riches et les hauts fonctionnaires nommés par décrets - partisans acharnés de « l’économie de marché » - ne consacrent qu’une très faible part de leurs revenus à la consommation alimentaire. Ils ne ressentent donc pas cette hausse et ils peuvent discourir sur la nécessité « d’approfondir les réformes », libérales bien sûr, dont ils sont les grands gagnants. Ce sont les couches à faible revenu, c’est-à -dire les travailleurs, les retraités et, surtout, ceux qui perçoivent à peine le SNMG qui souffrent de cette situation. Plus de la moitié de leur salaire est dépensée dans l’achat de produits alimentaires. C’est la raison qui pousse les travailleurs des secteurs productifs, les enseignants, les médecins, à mener des grèves longues et à n’accorder aucune confiance au pouvoir et à ses promesses.

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K.S.


Article publié dans la version papier Alger républicain de mars-avril 2010. Disponible dans certains kiosques d’Alger, Tizi Ouzou, Bejaïa, Oran, Constantine.