La poudre de lait initialement prévue pour le lait pasteurisé est détournée pour la fabrication des produits dérivés. Mystère !...
La laiterie de Beni Tamou (Giplait avant la cession), un véritable complexe industriel campé sur un terrain de sept hectares, faisait la fierté de Blida. Elle couvrait toute la région en lait et en produits laitiers de grande qualité. Elle employait 760 travailleurs. En 2007, privatisée, elle fut reprise par le groupe Lactalis (un investisseur étranger) et la laiterie Soummam. Il était prévu de garder le personnel existant au moment du glissement, de maintenir la production initiale et de l’améliorer en augmentant le capital de l’unité et en renouvelant les machines.
La libéralisation de l’économie a attisé les convoitises. Avec la complicité des gens du régime aux niveaux les plus élevés la casse de l’économie a atteint des proportions inimaginables. A croire que des anti-nationaux ont été placés à la tête des secteurs les plus stratégiques du pays pour le mettre à genoux et effacer avec hargne tout ce qui avait été construit depuis l’indépendance.
On lira dans deux articles récents de Salima Tlemçani la description d’un exemple concret du sabotage du pays.
Alger républicain reprend intégralement ces deux articles dans l’espoir que l’œuvre destructrice de la 5ème colonne soit arrêtée
Comment gonfle-t-on les statistiques de la production agricole pour vanter les prétendus résultats des réformes et comment en même temps l’Etat enrichit-il la bourgeoisie parasitaire ?
L’article de Mohamed Rahmani, correspondant de La Tribune à Annaba, lève le voile sur des pratiques frauduleuses soutenues par des complices à divers niveaux.
Dans un entretien avec Melissa Roumadi, journaliste au quotidien El Watan, l’ancien P-D.G de Sonatrach et ancien chef du gouvernement, livre son opinion sur les affaires de corruption qui ébranlent l’entreprise nationale Sonatrach.
Extraits de cet entretien paru dans l’édition d’El Watan du 28 février 2013
« Le groupe s’est contenté de pomper les plus-values et de les transférer à l’étranger pour consolider ses positions dans d’autres pays ». Pour M. Amrani, l’objectif tracé par le groupe indien « de freiner l’essor de l’industrie sidérurgique en Algérie » a été atteint.
Repris du quotidien algérien La Tribune du 12 décembre 2012
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L’importation du coke à continue à saigner à blanc le complexe sidérurgique ArcelorMittal d’Annaba et s’apparente visiblement à un transfert déguisé de devises puisque ces sommes colossales « atterrissent » dans les comptes de la maison mère au Luxembourg ou à Londres. En somme, comme le résume ce proverbe populaire algérien « Erracham H’mida wel laab H’mida ».
Entretien réalisé par Mohand Bakir et Kamel Tarwiht et publié dans le Soir d’Algérie du 1er octobre 2012 sous le titre : « Certaines déclarations du ministre de l’Énergie font peur ».