Hommage à Annie Steiner, fervente militante de la cause nationale

jeudi 13 mars 2014

Annie Steiner - Photo <span class="caps">APS</span> archives

Annie Steiner, fervente militante de la cause algérienne durant la guerre de libération nationale (1954-1962) Photo-APS-Archives

ALGER - Un vibrant hommage a été rendu mardi à Alger à Annie Steiner, fervente militante de la cause algérienne durant la guerre de libération nationale (1954-1962).

Née en 1928 à Hadjout (ex-Marengo), Annie Steiner s’est engagée en faveur de la cause algérienne au lendemain du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 après avoir constaté l’oppression et l’injustice du colonialisme français envers le peuple algérien, ont témoigné des compagnons de cette militante lors d’un hommage qui lui a été rendu au forum d’El-Moudjahid.

Pour Abdelkader Guerroudj, ancien moudjahid, l’engagement et le militantisme d’Annie Steiner pour la cause algérienne étaient « irréprochables », précisant qu’elle a été au premier rang de la guerre de libération nationale et a côtoyé les plus grands militants de la Révolution.

A 86 ans, Annie Steiner se souvient toujours de tout ce qu’elle a enduré à cette époque lorsqu’elle avait été arrêtée et jetée dans la prison de Barberousse en compagnie d’autres militantes.
« On m’a fait subir toutes sortes de torture et de souffrance. J’ai été accusée de trahison par les autorités coloniales françaises », a-t-elle confié.

De son côté, Zahia Khelfallah, l’une des compagnes d’Annie Steiner, a indiqué qu’il s’agissait d’une militante « qui s’est dévouée corps et âme » pour la cause algérienne, « en dépit de toutes les pressions et intimidations qu’elle avait subies des autorités coloniales ».

Pour sa part, Mohamed Mechati a mis en avant l’engament d’Annie Steiner qui a choisi, a-t-il dit, « la justesse de la cause nationale, et cela au détriment de ses enfants et de sa famille ».
« Nous devons exprimer toute notre reconnaissance à cette courageuse militante, connue pour ses principes, son dévouement et son héroïsme », a-t-il témoigné.

Pour Lamine Khan, le mérite des tous les militants d’origine européenne qui se sont engagés pour la cause algérienne « est beaucoup plus grand que le notre », car « ils ont tout laissé pour adhérer et défendre notre cause. Nous devons être très reconnaissants envers eux », a-t-il souligné.

APS

Mardi, 11 Mars 2014