La "note de synthèse" diffusée par le gouvernement français à l’appui de ses accusations d’emploi d’armes chimiques de la part du gouvernement syrien sonne tristement pour toute la communauté française du renseignement, et particulièrement du renseignement militaire.
La conseillère politique et médiatique du président syrien, Boussayna Chaabane a révélé que les enfants tués dans l’attaque chimique présumée du 21 aout dernier sont les mêmes qui avaient été enlevés par les miliciens des villages de Lattaquié.
« Le gouvernement syrien n’est pas responsable de l’attaque du 21 aout dernier, mais c’est l’opposition qui a enlevé des enfants et des hommes des villages de Lattaquié et les a apportés vers la Ghouta pour les entasser dans un seul endroit et les gazer », a-t-elle indiqué dans un entretien
Michel Collon chez Taddeï (vidéo 18’17’’).
Il réfute point par point les mensonges et les manipulations des va-t-en guerre.
Vidéo extraite du CSJ enregistré sur France 2 le 6 septembre 2013
http://mai68.org/spip/spip.php?article5878
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.
Site internet de Michel Collon : http://www.michelcollon.info
Une révolte militaire contre le plan de l’administration Obama pour lancer une attaque potentiellement désastreuse contre la Syrie est en train de s’accélérer, avec deux hauts gradés et membres des services réguliers qui expriment leur opposition véhémente à ce que les États-Unis s’empêtrent dans le conflit. La réaction a commencé à se répandre sur les médias sociaux hier avec de nombreux militaires postant des photos d’eux-mêmes brandissant des pancartes indiquant qu’ils refuseraient de se battre du même côté que Al-Qaïda en Syrie. D’autres ont posté leurs photos sur Twitter avec le hashtag # IdidntJoin.
Le dilemme moral qu’on nous présente, à savoir de « bombarder ou de ne rien faire face à un dictateur qui utilise des armes chimiques contre son peuple » n’est qu’un nouveau prétexte de guerre préfabriqué, tout comme la « légitime défense » des États-Unis et de l’OTAN pour leur guerre en Afghanistan et les « armes de destruction massive » de Saddam Hussein pour la guerre d’agression contre l’Irak.
Cuba estime que l’Assemblée générale, seul organe des Nations Unies où sont représentés tous les États, a également pour responsabilité d’agir pour stopper l’agression, d’autant plus qu’en raison de la position prééminente des États-Unis au sein du Conseil de sécurité, il est fort probable que celui-ci se retrouve bloqué et ne puisse pas prendre de décision sur la question.
Ministère des Affaires étrangères de la République de Cuba
Les "preuves" françaises s’appuient sur des vidéos que tout le monde a déjà vues depuis le fameux 21 août quand Fabius a sonné, le premier, le rappel des troupes pour partir en guerre contre la Syrie. Ces images ne prouvent rien sur la responsabilité de l’armée syrienne dans l’attaque chimique. Et à vouloir trop prouver … on prouve le contraire. La promptitude de Fabius à réagir sur toutes les chaînes de TV tenderait plutôt à indiquer qu’il était au "parfum", ou qu’il est l’un des principaux concepteurs de la campagne mondiale d’intox contre la Syrie.