Le cas de Mme Tekber Haddi, mère du Sahraoui Mohamed Lamine Haidalla, le silence et l’indifférence entourant sa grève de la faim illimitée, depuis le 15 mai dernier, à Las Palmas (Espagne), et qui a duré plus d’un mois, illustrent ce mépris. La mère Haddi réclame toute la vérité sur la mort de son fils, exige des autorités coloniales marocaines sa dépouille et que les responsables soient traduits devant la justice.
La machine répressive du Roi du Maroc vient de frapper les militants qui se battent pour les libertés démocratiques. Un tribunal vient de condamner le 18 juin dernier 10 citoyens membres d’une organisation progressiste à des peines allant de 3 à 15 ans de prison.
Bien sûr nous condamnons sans équivoque cette abominable tuerie et nous compatissons à la douleur du peuple frère tunisien. Notre peuple a traversé ce chemin douloureux et en a déjà payé le prix. Nous avons résisté pendant plus de 10 ans contre cette bande de fanatiques sans foi ni loi.
Pendant que chacun pleure les victimes des attentats de Tunis, Manlio Dinucci rappelle que la situation tunisienne n’est que l’extension du chaos libyen et que celui-ci a été provoqué par l’Otan. L’Italie en particulier, mais aussi la France et divers autres États européens se préparent à venir se battre aux côtés du « gouvernement de Tobrouk ». Officiellement pour rétablir la sécurité publique, probablement pour terminer le travail et diviser le pays.
La cour d’appel de Tanger a doublé la peine de prison de la militante Wafaa Charaf, condamnée à deux ans ferme.
Le jugement est tombé le 20 octobre vers minuit après 14 heures d’audience. La cour d’appel de Tanger a eu la main lourde. La justice marocaine a condamné la jeune militante de vingt-six ans Wafaa Charaf à deux ans de prison ferme. Active au sein de la jeunesse du parti marxiste la Voix démocratique (Annahj Addimocrati), membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et du Mouvement du 20 février, elle avait été condamnée en première instance, le 11 août dernier, à un an de prison ferme et à une amende équivalente à 5000 euros pour « mensonges et diffamation ».
Le 12 août, la militante des droits humains marocaine Wafae Charaf a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir osé dénoncer la répression policière. Depuis sa cellule de la prison civile de Tanger, la jeune femme écrit un vibrant appel à ses camarades et aux autres détenus "qui croupissent dans les geôles de ce détestable régime" .
Michèle Decatser a été enlevée hier à Tanger, au Maroc, a-t-on appris par les militants du parti marxiste Voie Démocratique.
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Michèle Decaster, très impliquée pour les droits des Sahraouis, avait déj ? été enlevée quelques heures mercredi dernier par les forces de sécurité marocaines.
. Les événements survenus à Ghaza durant cette dernière semaine et le renforcement de l’offensive israélienne ont provoqué une vive colère auprès de la société civile tunisienne et maghrébine.
... Par ailleurs, le journaliste Sofiene Ben Farhat a appelé au boycott des festivités de la fête nationale française qui auront lieu le 14 juillet suite au soutien du président français, François Hollande, à l’offensive israélienne.
Il s’agit là d’un règlement de compte politique contre un des opposants au régime, et dont l’arrestation a été ordonnée quelques heures à peine après sa participation à une manifestation pour la libération d’une militante du mouvement de 20 février, de L’AMDH, et de la Voie Démocratique, Wafa CHARAF arrêtée abusivement par ces mêmes autorités.
En adoptant le 29 avril 2014 la résolution 2152 (sensiblement dans les mêmes termes qu’en 2013), le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé jusqu’au 30 avril 2015 la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso).
... Le gouvernement français s’est rangé une fois de plus auprès du pouvoir marocain pour empêcher un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’homme.