« Va dire ? Neto ... va leur dire ». de Boubaker Adjali Kapiaça.

Journal de marche avec la Guérilla MPLA en Angola (1970) Par Boubaker Adjali – Kapiaça
mardi 26 janvier 2010
par  Alger républicain

Ce livre a été édité récemment par Casbah Editions.

"Fidaï ? l’âge de 17 ans, officier de l’ALN, il a été après l’indépendance, photographe, cinéaste, journaliste.

Ce journal raconte l’extraordinaire et bouleversante aventure vécue par un algérien (l’auteur) dans les maquis de l’Angola. Il avait traversé une partie du territoire angolais en accompagnant les militants du MPLA en lutte pour leur indépendance contre les troupes d’occupation du Portugal.

Militant de la libération des pays du Tiers Monde, il a toujours été très proche des mouvements comme le FDPLP palestinien dont les militants l’ont fait pénétrer, dans les années 70, au plus fort de la lutte contre le sionisme dans les territoires occupés, le PAIGC de la Guinée Bissau, l’ANC d’Afrique du Sud, Le FPLOG d’Oman dont il a également accompagné les combattants, tout comme il était attentif aux revendications du Fretilin de Timor-Est.

Ses écrits, il les signait dans des journaux et revues aussi différents qu’Africasie de Paris, Kommentar de Stockholm, Tricontinental de La Havane, Etumba de Brazzaville, The Nationalist de Dar Es Salam ou encore World Outlook de New York et Motive de Nashville, etc.

Boubaker Adjali a réalisé des films documentaires, dont notamment « Le 23e cessez-le-feu » sur la guerre du Liban, « La Marée se lève », sur l’Afrique du Sud, film qui fut choisi par les Nations Unies pour circuler dans le monde pendant l’année contre l’Apartheid, « Nous existons », sur le peuple Palestinien, etc.

Il fut aussi, Conseiller des Présidents des 49e et 54e sessions de l’Assemblée générale de l’ONU.

.

Boubaker Adjali

.

Boubaker Adjali (Kapiaça en Angola, Nicolaüs Husseini au Mozambique) est né en 1939 ? Meskiana, petit village de l’Est algérien. Très jeune, il rejoint le FLN ? l’intérieur puis dans la fédération de France. Il fait des études en électricité ? Paris et de cinéma ? Prague (Tchécoslovaquie) puis rejoint l’ALN. Il est démobilisé ? l’indépendance. Il devient alors responsable de la section audio-visuelle de la Commission Centrale d’Orientation sous les ordres directs de Salah Louanchi jusqu’en Juin 1965.
Marié avec Mia Aurbakken ? New York en 1967, ils ont un fils Madani né en 1982.

Polyglotte et de sensibilité marxiste, Boubaker Adjali commence alors une vie de soutien engagé aux cotés des mouvements de libération d’Afrique et d’Asie. C’est ainsi qu’il écrit et/ou réalise des documentaires sur la lutte des Palestiniens (Fdplp), sur le Fplog (Oman) puis plus tard le Fretilin (Timor Est) et les Mouvements de libération Africains, MPLA (Angola), Frelimo (Mozambique), ANC (Afrique du Sud) et Paigc (Guinée Bissau). Il participe également par ses écrits en faveur de leur lutte dans plusieurs journaux quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Ses articles paraissent dans Africasia (Paris, France), Angola in Arms (Lusaka, Zambie), Africa Now (Londres, UK), Algérie Press Service (Algérie), Demain L’Afrique (Paris, France), Etumba (Brazzaville, Congo), Kommentar (Stockholm, Suède) , LSM (Vancouver, Canada), Mohammed Speaks (Chicago, USA), Motive (Nashville, USA), Southern Africa (New York, USA), The Nationalist (Dar es-Salaam, Tanzanie), Times of Zambia (Lusaka, Zambie), The Daily Mail (Lusaka, Zambie), Tricontinental (La Havane, Cuba), World Outlook (New York, USA).

Boubaker Adjali a également réalisé des documentaires dont Le 23e cessez le feu sur la guerre libanaise, (version anglaise), Ile de la crainte, île d’espoir sur l’invasion de Timor par l’Indonésie et la lutte du Fretilin pour l’indépendance, La Marée se lève, (version anglaise) sur l’Afrique du Sud (film qui fut choisi par les Nations Unies pour circuler ? travers le monde pendant l’année contre l’Apartheid 1978-1979) , De la terre ? la lune ! Le nouvel ordre économique et les matières premières du tiers monde, Indépendance et unité : Le dixième anniversaire de l’OUA, "Nous existons : les Palestiniens, sur la lutte du peuple palestinien.
Il a par ailleurs réalisé une brochure pour le National Long-Term Perspective Studies NLTPS (PNUD) intitulée « Futur africain » et a entrepris une surveillance sectorielle pour l’INCD (International Convention Pour Combattre la Désertification) et la préparation d’un film documentaire sur la désertification. De ses travaux multimédias on peut citer une exposition ? l’Unesco sur la désertification.

Il a en outre été représentant d’une organisation non gouvernementale, le Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique (Codesria-Dakar, Sénégal) auprès de l’Ecosoc, et journaliste accrédité auprès de l’Onu du "Third World Diplomacy”.

Entre 1985 et 2000, Boubaker Adjali a été Conseiller Spécial de la Mission Permanente de Côte d’Ivoire auprès de l’ONU (New York) et également Conseiller du ministre des Affaires étrangères de ce pays.

En 1994-1995, il a été le Conseiller du Président de la 49e session de l’Assemblée Générale de l’ONU, M. Amara Essy, ministre des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, en 1999-2000 il a exercé la fonction de Conseiller diplomatique du Président de la 54e Assemblée Générale des Nations Unies, le Dr. Theo Ben Gourirab, ministre des Affaires Etrangères de la Namibie.

Il a été l’un des rédacteurs de la déclaration du millénaire. En 2001, il a été Conseiller Spécial auprès du Président du Conseil Economique et Social de l’Onu, l’Ecosoc.

Boubaker Adjali décède le 14 décembre 2007 ? New York ; il est enterré dans le Massachussetts."