Déchoir la Syrie de son siège à la Ligue arabe et mettre à sa place des guerriers ou aventuriers douteux, semble être le dernier coup de force du CCG pour donner le coup de grâce au régime d’Assad. Car tout compte fait, c’est la tête du chef syrien qui est visée par ces pays, qui sont loin d’être un modèle démocratique. L’exemple bahreïni est là pour prouver qu’au CCG on réprime d’une seule main toute opposition à coups de chars. La démocratie est loin d’être le souci majeur de ceux qui siègent au CCG. La Ligue arabe, historiquement une pure invention de l’« Intelligence Service » britannique en 1945, et qui est restée d’ailleurs dans le giron de cette puissance occidentale et ses alliés, a de tout temps brillé par son impuissance.
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Par Ghada Hamrouche,
in La Tribune du 24 mars 2013
Avec un commentaire de Zoheir Bessa, Directeur d’Alger républicain à la suite de cet article.