La Révolution d’Octobre et la vie en Union soviétique

mercredi 10 janvier 2018
par  Alger républicain

La Révolution d’octobre a été célébrée par la classe ouvrière partout dans le monde, cette année : Centenaire oblige !
Tous et partout ont revendiqué l’héritage de la révolution d’octobre. Tous et partout ont exprimé leur volonté de reprendre la lutte à l’exemple de ce qu’a montré l’URSS :

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la classe prolétarienne, la classe pauvre et démunie, a pris le contrôle de sa destinée.

Pour la première fois, elle a pris le contrôle politique et économique de la société.

Pour la première fois, il n’y avait plus ni exploiteurs, ni exploités
Pour la première fois avait été éradiquée la misère et la terreur du lendemain.

Pour la première fois, la culture et la science ont été mis à la portée du peuple.

Le peuple soviétique ne consommait pas les futilités et les éléments de luxe tapageur achalandés dans les vitrines du capitalisme occidental.

Le peuple soviétique avait acquis une élévation spirituelle de très haut niveau.

Il me revient d’ailleurs à ce sujet des évènements vécus durant un séjour en Union Soviétique, un certain mois de février où la neige atteignait les 50 cm, et J’ai vu des ouvrières avec de grosses bottes fourrées et de gros manteaux, détacher de gros bloc de neige, aux alentours du Bolchoï Théâtre pour éviter les accidents des spectateurs.
On y jouait ce soir-là « Le Lac des Cygnes », et il y a avait foule.

Après avoir terminé leur besogne, ces deux ouvrières se sont dirigées vers les vestiaires ;

Elles avaient quitté leurs gros manteaux et bottes ; elles s’étaient parées de tenues plus appropriées ; elles avaient acheté leurs billets et se sont installées dans la salle pour apprécier l’opéra.
Je les ai suivies, car j’étais extasiée, ma place était à proximité des leurs.
J’appréciais autant l’opéra que ces deux belles dames, et j’ai pu voir l’émotion qui se dégageait de leur visage.
A la fin de la représentation, je me suis dirigée vers elles pour leur exprimer par l’intermédiaire d’un interprète, ma profonde émotion d’avoir vu une chose qui n’aurait jamais existé ailleurs, dans aucun autre opéra : Paris, Londres, New York…des ouvrières à l’opéra !

Elles ont souri et nous avons a pris un thé chaud ensemble.
C’était ça la révolution d’octobre !

Aujourd’hui, la classe ouvrière, la paysannerie pauvre, les étudiants terrorisés par un avenir verrouillé, revendiquent cet héritage commun.
La vie en Union Soviétique, n’était pas ce que les médias capitalistes ont ressassé jusqu’à l’écœurement, que le peuple soviétique était malheureux et souhaitait la démocratie à l’occidentale.

La vie en Union Soviétique était douce, il n’y avait aucune crainte, aucune terreur…

Une lectrice du journal