Il était révolutionnaire et aussi poète.
Ci-après, un poème qu’il avait dédié à sa fille, poème qui dit tant de sacrifices et de frustrations mais toujours, la détermination de poursuivre son combat.
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Il était révolutionnaire et aussi poète.
Ci-après, un poème qu’il avait dédié à sa fille, poème qui dit tant de sacrifices et de frustrations mais toujours, la détermination de poursuivre son combat.
A la suite du décès de Boualem KHALFA, de nombreuses personnes, militants et organisations politiques appellent ou écrivent pour exprimer leur émotion et présenter leurs condoléances.
Plusieurs articles de presse informent également sur le décès du militant et dirigeant politique exceptionnel que fut le co-directeur d’Alger républicain, notre camarade Boualem KHALFA.
[( Les obsèques de notre camarade Boualem Khalfa ancien Co-Directeur d’Alger-Républicain et dirigeant communiste d’Algérie auront lieu le Lundi 10 juillet 2017 dans la matinée. )]
... La débaptisation de la clinique J.-M. Larribère n’est pas le fait du hasard … Elle participe des tendances au révisionnisme, à une relecture de l’histoire du pays et de sa guerre d’indépendance.
A quand une rue d’Oran en hommage à Gaby Gimenez et Roger Bénichou, militants communistes de cette ville et dont les engagements et les sacrifices pour la libération nationale sont connus ? A quand une école « Jacqueline Guerroudj » à Ouled Mimoun où elle a été institutrice ? A quand une rue Abdelhamid Guerrab, Mustapha Sâadoun, un centre de formation professionnelle Maurice Laban, une place Abdelhamid Benzine, Larbi Bouhali ou Tahar Ghomri … ? A quand une Université Kateb Yacine ou des jardins ou des villages portant les noms de ceux qui ont écrit les plus belles pages de notre histoire nationale ?
Karim Wafa
05.06.17
La débaptisation de la clinique Larribère est autant une offense à la mémoire de Jean-Marie et à son combat pour l’indépendance de l’Algérie, qu’à tous ceux qui ont eu le même engagement. Le nom de Jean-Marie Larribère sur cette clinique constituait un symbole fort de reconnaissance, d’hommage et de mémoire sur l’engagement de ces patriotes dans la guerre de libération. Parmi ces femmes et ces hommes, il y avait l’entourage familial de Jean-Marie.
Les petits-enfants Larribère.
25.06.17
Voir : http://alger-republicain.com/Lettre-ouverte-pour-l.html
Alors que l’Afepec s’apprêtait à rendre hommage à Lucette Safia Larribère Hadj Ali, à la date anniversaire de son décès. Cet hommage devait notamment et symboliquement se matérialiser par l’annonce de l’apposition d’une plaque au nom de son père Jean-Marie Larribère devant la clinique. Depuis juillet 2014, des assurances en ce sens avaient été données à l’Afepec par les autorités concernées.
[...] Le collectif décide de poursuivre l’action au niveau des institutions locales et de l’administration centrale. [...] l’AFEPEC adresse deux courriers, au Ministre des Moudjahidines et au Ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
[...] et une lettre ouverte initiée le 14 juin est lancée en pétition sur une plateforme pour la signer, cliquer sur le lien : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_Ministre_des_Moudjahidines_et_le_Ministre_de_la_Sante_Pour_la_memoire_le_nom_de_la_clinique_Larribere_soit_etre_offic/?cIAbHdb
AFEPEC - Oran 18 juin 2017
Après l’hommage qu’elle a rendu à Lucette Hadj Ali, l’association AFEPEC a initié une action pour que la clinique créée par son père, le Docteur Jean Marie Larribère, retrouve officiellement le nom qu’elle a toujours porté dans la mémoire des Oranais.
Les anciens d’Oran se souviennent que Jean Marie Larribère était un militant du parti communiste algérien. Ils n’ont pas oublié le rôle qu’il assuma à leurs côtés dans la lutte contre le colonialisme. Ce sont ses convictions politiques qui l’ont amené à s’engager dans la lutte de libération nationale.
Le remplacement du nom de Larribère par celui d’un chahid de la guerre de libération est-il le résultat d’une simple erreur due à l’ignorance comme ce fut le cas lorsqu’une rue portant le nom d’Iveton avait été rebaptisée au nom d’un autre martyr ? Nous aimerions bien le croire si cette erreur est réparée. Ou bien s’agit-il d’un acte malveillant dicté par le motif inavoué d’instrumentaliser les noms de martyrs de la guerre de libération contre des communistes pour le seul fait que ces derniers étaient communistes ?
A.R
16.06.2017
Après l’épisode de la rue du martyr Fernand Iveton, la clinique Larribère, comme l’appellent encore aujourd’hui les oranais-e-s, a été secrètement baptisée du nom d’un autre moudjahed.
Qui est Larribère ? Il s’agit de toute une famille de combattantes et de combattants de l’indépendance nationale de père, oncle à filles.
AFEPEC
Oran, le 02 juin 2017
Lucette Hadj Ali a été depuis sa jeunesse une militante communiste algérienne dont l’engagement et le dévouement furent le credo de sa vie. Elle fut membre du PCA (Parti communiste algérien) jusqu’à son interdiction puis elle intégra le PAGS (Parti de l’Avant garde socialiste) après sa création.
Epouse de Bachir Hadj Ali qui fut l’un des responsables du Parti communiste algérien (PCA), elle fut toujours à ses côtés et dans la lutte pour l’indépendance de notre pays, elle donna sa part et fut avec ceux qui laissèrent un peu d’eux même pour sa libération du colonialisme.
L’AFEPEC d’Oran lui rend un hommage que nous saluons.
Alger républicain
29.05.17
Nous donnons ici un émouvant récit à lire. C’est un texte écrit par feu Abdelhamid Benzine qui fut le Directeur d’Alger républicain.
Il évoque la vie bouleversante d’un militant communiste qui ne se voyait pas autrement qu’Algérien et qui avait offert toute sa force, son action et sa lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
Après la libération, il s’était investi totalement et sans compter dans les tâches de l’édification nationale.
Il fut "remercié" un jour et fut explusé. Il dût donc quitter le pays pour lequel il avait tout donné et qu’il voyait comme sien.
Nous rendons hommage à Serge GEX, militant humble et modeste qui reste de ceux qui laissent d’immenses exemples d’engagement, de droiture et de militantisme.
Que son souvenir se perpétue.
Alger républicain