Cuba 4,2 ! le taux de mortalité le plus bas de l’Histoire

lundi 13 janvier 2014

• Sancti Spiritus et Granma ont atteint un taux de 3,2, alors que les indicateurs de 8 provinces sont inférieurs ? la moyenne nationale de 4,2 • La municipalité spéciale de l’Île de la Jeunesse affiche un taux de 2,0 • Cuba se trouve ainsi parmi les pays au taux de mortalité infantile le plus bas pour cause de malformations congénitales • 22 municipalités enregistrent un taux de mortalité de 0 • Le ministère de la Santé publique souligne le travail des professionnels du secteur

Comme une expression des efforts de la Révolution en faveur de la santé des mères et des enfants, Cuba a affiché en 2013 le taux de mortalité infantile le plus bas de son Histoire : 4,2 pour 1 000 naissances vivantes, ce qui nous situe parmi les premiers pays du monde présentant l’indicateur le plus bas.

Ce taux permet de mesurer de façon synthétique la qualité avec laquelle une société prend en charge et protège ses enfants, leur santé et leur bien-être, et dans le cas de notre pays, il démontre également comment un archipel d’un peu plus de 11 millions d’habitants, qui subit le blocus acharné des États-Unis depuis plus d’un demi siècle, est capable d’atteindre un succès aussi impressionnant.

En 2013, huit provinces affichaient des indicateurs inférieurs au taux national de 4,2 : Sancti Spiritus et Granma, avec 3,2 ; Holguin, 3,3 ; La Havane et Ciego de Avila, 3,4 ; Pinar del Rio et Villa Clara, 3,9 ; et Las Tunas, 4,0. La municipalité spéciale de l’Île de la Jeunesse, un taux de 2,0.

Les décès d’enfants de moins d’un an sont essentiellement dus à des maladies périnatales, des anomalies congénitales et des infections.
Soulignons que sur les 168 municipalités que compte le pays, dans 22 d’entre elles, aucune mort infantile n’a été enregistrée.
Les décès pour malformations congénitales sont ceux qui ont le plus diminués en 2013. 45 enfants de moins sont décédés pour malformations congénitales en 2012. Un résultat qui maintient Cuba parmi les pays au taux le plus faible de mortalité pour cette cause dans le monde.

Selon des données préliminaires de la Direction nationale des registres médicaux et statistiques du ministère de la Santé publique, en 2013, 125 830 naissances ont été enregistrées, soit 156 de plus qu’en 2012.

En 2013, les résultats du programme mis en place afin de réduire les complications à la naissance et les morts maternelles se sont consolidés. Il n’a été rapporté que 26 décès directement liés à la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches. Le taux de mortalité maternelle est de 20,7 pour 100 000 naissances vivantes, le taux le plus bas de l’Histoire.

CLARATIONS DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ

Au terme de l’année 2013, le ministre Roberto Morales Ojeda, à l’occasion d’une rencontre avec le journal Granma, a exprimé sa reconnaissance à tous les travailleurs du système de santé, qu’il a qualifié de « véritables protagonistes de ces résultats », qui confirment la grandeur de l’œuvre de la Révolution.

Il a notamment mentionné les travailleurs liés au Programme maternel et infantile, qui conjointement avec tous les secteurs associés au programme ont permis d’atteindre le taux de mortalité infantile et maternelle les plus bas de notre Histoire.

Le ministre a souligné le fait que la mise en place d’une nouvelle étape d’approfondissement des transformations menées dans le secteur, permettra d’améliorer ces indicateurs et surtout, la satisfaction de la population pour les services qui lui sont offerts.

Par ailleurs, il a adressé sa reconnaissance et ses félicitations aux milliers de travailleurs de la santé qui dans de nombreux pays renforcent le prestige de la médecine cubaine dans le cadre de la coopération médicale.

José A. De La Osa

Le 9 janvier 2014