Ce qui se passe en Syrie...

dimanche 22 mars 2015

Un médecin syrien analysait, en 2011 déjà, de quoi son pays était victime

L’information à sens unique délivrée par les médias traditionnels n’a pas aidé le public à comprendre ce qui se passe véritablement en Syrie depuis 2011. Néanmoins pour ceux d’entre-nous qui voulions rechercher et faire connaître la vérité, les témoignages d’honnêtes citoyens n’ont jamais manqué. Et cela, dès le début des troubles. Comme celui du Dr. syrien Nabil Antaki en juin 2011, reproduit ici, qui dénonçait déjà le mythe d’une révolution pacifique propagé par les médias occidentaux. Tout était dit. Cela n’a malheureusement pas empêché les médias traditionnels de continuer à déverser leurs mensonges et leur propagande. Il y a quatre ans que cela dure !

Ce qui se passe en Syrie...

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Ce qui se passe en Syrie

Une grande manifestation de soutien au gouvernement syrien, le 15 juin 2011 à Damas, dont les médias traditionnels occidentaux n’ont guère parlé car cela ne cadrait pas avec leur propagande honteuse en faveur des groupes terroristes

Témoignage du Dr syrien Nabil Antaki

Alep le 19/6/2011.

Ce qui se passe en Syrie depuis maintenant trois mois n’a rien à voir avec une révolution et est loin d’aboutir à un « printemps ». Il s’agit d’un mouvement de sédition (selon le Larousse, sédition est un soulèvement concerté et préparé contre l’autorité établie) préparé depuis longtemps avec une distribution des rôles et une logistique prêtes et qui attendait une occasion pour mettre à exécution le plan déjà établi. L’occasion s’est présentée à la mi-mars avec une très grosse bavure des forces de sécurité à Dara’a (petite ville du sud à la frontière avec la Jordanie).

Ce mouvement de sédition :

1. Est armé. Il ne s’agit pas du tout, comme le disent les médias occidentaux, de manifestations pacifiques.

  • Les manifestants tuent. Ils ont besoin qu’il y ait le maximum de tués des deux bords pour aggraver la situation, créer un état de non-retour et émouvoir l’opinion publique locale et étrangère.
  • Le nombre de membres des forces de l’ordre tués est impressionnant (et il ne s’agit pas de soldats tués par leurs supérieurs parce qu’ils n’ont pas tiré sur la foule comme le colportent les opposants et les médias...quelle blague !!! si c’était vrai, la plupart des soldats auraient su et déserté pour ne pas subir le même sort).
  • Les manifestations commencent par des slogans appelant au renversement du régime et se terminent par des tirs sur les forces de l’ordre, le saccage et l’incendie des bâtiments publics (bureau de poste, compagnies d’électricité...).
  • Un exemple parmi d’autres : Jisr Al Shougour, la dernière ville citée par les médias. Un de mes malades qui vient de cette ville me raconte : « Heureusement, que l’armée est intervenue pour nous débarrasser de ces « protestataires ». Depuis un mois, des bandes armées circulaient à moto ou en voiture dans la ville et les environs et y semaient la terreur. Puis ils ont tué des policiers (Les TV ont montré deux charniers découverts par l’armée après son entrée dans la ville), ont mis le feu aux bâtiments publics et ont détruit à l’explosif l’immeuble des forces de sécurité tuant 67 personnes ». Ce n’est que trois jours plus tard que l’armée est entrée dans la ville.

2. Est soutenu par des médias qui manipulent l’information, truquent les vidéos, exagèrent les faits et tout simplement incitent à la rébellion et au soulèvement ; qui pratiquent plus la désinformation que l’information. Des exemples :

  • Beaucoup de mensonges : Les titres de la une d’aujourd’hui samedi 18 juin : « Alep gagnée par la contestation, un tué... ». Ceci est complètement faux, il n y a pas eu de manifestations à Alep et une personne est décédée hier en sortant de la prière du vendredi succombant à une crise cardiaque (rapport du médecin légiste et témoignage du frère du défunt qui l’accompagnait).
  • Beaucoup d’exagération et d’incitation à la sédition : « l’horreur en Syrie » « on tire sans sommation sur les manifestants non armés » « comment peut-on se taire devant ces actes de barbarie » « comment l’OTAN n’est-il pas encore intervenu en Syrie ? » etc....
  • Beaucoup de parti pris : le 5 juin, anniversaire de la triste guerre des six jours, des manifestants pacifiques non armés ont décidé de traverser la ligne de démarcation entre la Syrie et le Golan occupé (que tous les pays, même les plus pro-israélien considèrent comme occupé et ne reconnaissent pas son annexion par Israël). L’armée Israélienne leur a tiré dessus et en a tué 20. Cette information a été presque occultée par les médias occidentaux ; et quand ils en ont parlé, c’est pour répéter avec conviction ce que le 1er ministre Netanyahou avait dit qu’Israël avait le droit de se défendre !!!
  • Beaucoup de vidéos diffusées se sont avérées être des vidéos d’archives des guerres au Liban et en Irak.
  • Beaucoup d’information erronées. Il y a dix jours, les TV satellitaires ont annoncé, avec vidéo à l’appui, que des hélicoptères ont tiré sur les manifestants à Marrât. Deux jours plus tard, ils confirment l’histoire des hélicoptères mais en ajoutant qu’il n’y a pas eu de tirs sur les manifestants. Mais le mal était déjà fait avec les protestations et les menaces de sanctions.
  • La fameuse femme lesbienne syro-américaine qui avait diffusé plein de fausses informations sur le Web relayées par les médias, et qui aurait été enlevée par les services syriens s’est avérée une mystification d’un américain qui a volé l’identité d’une personne et la photo d’une autre sur Facebook.
  • L’Ambassadeur de France en Syrie, M. Eric Chevallier, un homme remarquable, s’est vu tirer dessus à boulets rouges par les médias français parce qu’il a osé dire leur qu’ils mentaient. Ils l’ont accusé d’être l’Ambassadeur de Assad en France.
  • Les TV françaises annoncent sans prendre la peine de vérifier la démission de Mme l’Ambassadeur de Syrie en France qui se serait ralliée aux protestataires. Démenti le lendemain.
  • Les réfugiés de Jisr en Turquie : dix mille au total ; la plupart sont des familles des personnes armées qui avaient semé la terreur ou des personnes ayant fui les zones de combat par peur. Or, cette nouvelle fait la une de tous les journaux télévisés depuis six jours.

Quand on pense que lors de l’invasion de l’Irak par l’armée américaine et ses alliés en 2003, il y a eu UN MILLION ET DEMI de réfugiés irakiens en Syrie et cette information n’avait jamais eu la faveur des médias alors que dix milles, il faut en parler tous les jours... Et encore, les réfugiés irakiens sont restés en Syrie des années alors que les réfugiés syriens de Jisr ont été invités à rentrer chez eux maintenant que leur ville a retrouvé son calme.

3. Est composé :

  • de quelques opposants historiques au régime,
  • de quelques centaines de militants des droits de l’homme qui ont passé des années dans les prisons syriennes et, idéalistes, continuent leur combat,
  • de beaucoup d’opportunistes composés d’ex-membres du régime qui en avaient beaucoup profité dans le passé,
  • de nombreuses personnes qui sont armées d’un désir de vengeance à cause de la perte de personnes chères tuées ou emprisonnées dans le passé,
  • de gens payés pour manifester et semer le désordre,
  • et surtout d’islamistes et de frères musulmans (dont les fiefs depuis les années 1980 sont justement les villes citées beaucoup par les médias : Marrât Al Nooman, Hama, Idlib, Jisr Al Shougour...) Et puis les médias, à chaque fois qu’ils citent Hama, parlent de la répression sanglante qui a touché les islamistes de Hama en 1982 avec la mort, dit-on, de vingt milles personnes. Il serait plus objectif de dire qu’avant que le régime n’attaque Hama, haut lieu des frères musulmans, c’est-à-dire de 1979 à 1982, les frères musulmans avaient tentés de renverser le régime par les armes, en assassinant des médecins, avocats et doyens, en terrorisant la population par des explosions dans les gares et lieux publics et pour couronner le tout en tuant de sang froid 200 cadets alaouites de l’école d’artillerie de l’armée.

4. Parrainé, sinon commandité par des gouvernements arabes (Arabie Saoudite, Quatar et Hariri) et occidentaux (France, Grande Bretagne et USA en tête) dans le cadre d’un plan préétabli ou, disons le franchement, d’un complot :

  • Des armes avaient été introduites en Syrie et cachées.
  • Des activistes avaient suivi, depuis deux ans, en Jordanie, en Turquie et aux USA des séminaires sur les moyens de transmission et des appareils ultrasophistiqués avaient été introduits clandestinement (cf. le nouvel observateur du 19 mai).
  • Certains médias étaient préparés à propager les nouvelles vraies et surtout fausses dont la Arabia, BBC, France 24 et surtout Al Jazeera (connue pour la diffusion en exclusivité des déclarations de Ben Laden) qui appartient à l’Emir du Quatar. Celui ci avait renversé son père avec l’aide des américains qui avaient obtenu, en contrepartie, l’installation de la plus grande base navale de la région, le gaz et Al Jazeera (la CNN arabe !!!).
  • Enfin les dirigeants occidentaux qui, dès le début, font des déclarations tonitruantes et émettent des menaces non justifiées dans le but de discréditer et de déstabiliser le régime.
  • Restait la Turquie qui, depuis des années, avait des relations privilégiées avec la Syrie et ses dirigeants. Il fallait qu’elle retourne sa veste et elle l’a fait !!! Pourquoi ? Il y a trois semaines, sort comme d’un chapeau d’un magicien une proposition de loi à la Knesset israélienne visant à reconnaître le génocide arménien perpétué par les Ottomans en 1915. Sujet hautement sensible pour les Turcs (le bâton). Quelques jours après la volte-face de la Turquie, la France arrête 3 membres du PKK (la carotte) et bien sûr, la proposition de loi a subitement disparu comme elle avait apparu.
  • Le mot de la fin à ce sujet revient au ministre adjoint des Affaires étrangères américain qui a déclaré que les troubles finiront en Syrie si elle coupe ses liens avec l’Iran et arrête de soutenir le Hezbollah !!!

La majorité des 23 millions de syriens sont contre le mouvement de protestation et de sédition qui vise à renverser le régime (aucune personne : amis, parents, connaissances, collègues, clients et malades qui viennent me voir de toutes les régions de la Syrie, m’a dit approuver la sédition). Ils aspirent à la sécurité et à la stabilité qui caractérisaient la vie en Syrie et que nous enviaient la plupart des pays. Ils aspirent à cette relative prospérité qui existe depuis une décennie (croissance du PNB de 4-5%/an, depuis des années) et à la libéralisation lente mais progressive du régime. La vie continue normalement à Damas et à Alep avec les embouteillages habituels, les cafés-trottoir bondés et les très nombreux piétons qui vaguent à leurs occupations. Les examens officiels (brevet et Bac.) se déroulent normalement etc...
Les amis étrangers qui sont déjà venus à Alep ou Damas ne verraient rien d’anormal s’ils revenaient maintenant. Il n y a ni police ni armée dans les rues et en ville. Avant le 15 mars, cette même majorité critiquait le régime pour avoir plus de liberté, plus de démocratie et moins de corruption, mais d’une façon pacifique et sans mettre en péril le pays.

La majorité des Syriens estiment que si le mouvement de sédition continue, la Syrie ne s’acheminera pas vers un scénario pacifique à la tunisienne ou à l’égyptienne (et encore... beaucoup d’égyptiens, qui avaient soutenu les manifestants, commencent se mordre les doigts par crainte d’un régime islamiste qui s’annonce et qu’ils ne veulent pas) mais aboutira à une des trois hypothèses :

  • La moins mauvaise. Un régime islamiste alors que le régime actuel était laïque et traitait toutes les confessions à pied d’égalité.
  • La mauvaise. Une guerre civile puisque l’armée, (contrairement à l’armée tunisienne ou égyptienne qui étaient neutres au début des événements et qui, en prenant le parti des insurgés, avaient donné la victoire aux « révolutionnaires ») en Syrie est loyale au régime.
  • La pire. Un éclatement de la Syrie à l’irakienne avec un découpage confessionnel ou ethnique.

Ces scénarios, la majorité des syriens les refusent et ils sont révoltés par ce plan diabolique qui vise à détruire leur pays et à y mettre le chaos. La majorité du peuple n’est ni assez pauvre ni assez opprimée pour faire une révolution. Alors, messieurs les dirigeants des pays étrangers, cessez de vous immiscer dans les affaires de la Syrie et occupez vous plutôt des problèmes de vos pays qui sont au bord de la faillite et dont vous augmentez la dette en dépensant des milliards d’euro dans la guerre en Irak et par vos frappes en Libye. Et vous messieurs les journalistes des médias malhonnêtes, occupez vous plutôt des faits divers de vos pays avec le scandale Berlusconi, l’affaire DSK etc....

Nabil Antaki, médecin

Alep le 19/6/2011.

En annexe.

Quelques réflexions sur la politique des pays occidentaux

1- Droit et devoir d’ingérence :

Cette comédie du « devoir d’ingérence humanitaire » a été inventée pour justifier l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures des autres, en d’autres termes, le devoir d’ingérence, c’est la loi du plus fort, c’est le colonialisme des temps modernes. Un exemple ? La France et ses alliés ont évoqué les raisons humanitaires pour intervenir en Libye et protéger les « civils désarmés attaqués par les forces de Kadhafi ». Quelle blague ? Ils ont pris le parti des insurgés contre le pouvoir en place et ont bombardé des villes dont Tripoli en tuant beaucoup de civils. Ils veulent traduire les dirigeants syriens et libyens en justice pour crime contre l’humanité ?

C’est Sarkozy, Juppé et consorts qu’il faut accuser de crimes contre l’humanité. Le droit d’ingérence humanitaire les autorise t-il à renverser le pouvoir en place ? Au nom de quel droit, Sarkozy peut décider que ce président, fut-il un dictateur, devrait être renversé ? Que les pays occidentaux commencent à balayer devant leurs portes et qu’ils renversent les dictateurs qu’ils ont soutenus depuis des années. Qu’auriez vous fait si un président du tiers monde avait déclaré, lors des émeutes des banlieues en France ou des manifestations contre le nouveau régime des retraites, que la situation en France est intolérable et que le président français devrait quitter le pouvoir ?

2- Droits de l’Homme.

Une autre mascarade de la diplomatie occidentale. Elle l’utilise quand bon lui semble et toujours à sens unique. La diplomatie américaine répète depuis le début de la crise syrienne que les droits de l’Homme sont bafoués en Syrie par l’arrestation arbitraire des personnes et par leur détention sans jugement. Est-ce que Guantanamo vous dit quelque chose ? Les USA y ont détenus des centaines (et continuent) de personnes arbitrairement, sans jugement et sans le recours à des avocats et ce depuis DIX ANS. Alors, qu’on commence à traduire les dirigeants américains en justice...

3- Démocratie.

Les dirigeants occidentaux nous veulent beaucoup de bien. Ils sont tellement amoureux de la démocratie qu’ils veulent l’imposer chez les autres de force au risque de détruire la Libye ou la Syrie. Bien sûr, ces deux pays ne sont pas très démocratiques mais il y a pire. L’Arabie Saoudite est le pays où il y a le moins de démocratie et pourtant on n’entend aucun dirigeant occidental réclamer plus de démocratie à leur fidèle allié ou appeler au renversement du régime en place. Le pétrole remplace t-il la démocratie ?

4- Al Qu’aida.

Oui, c’est l’ennemi public No 1. Ce qu’il a fait le 11 septembre 2001 est horrible et inacceptable. Or, les trois pays où Al Qu’aida n’existait pas et plus encore où il était combattu, c’était l’Irak, la Libye et la Syrie et pourtant, les occidentaux ont envahi l’un et sont entrain de détruire les deux autres. Alors !!!

5- La politique du mensonge.

La politique des pays occidentaux est basée sur le mensonge depuis des siècles et pourtant ils tiennent des discours moralisateurs aux autres pays. Quelle hypocrisie.
Voulez-vous des exemples. En voici quelques uns (liste qui est loin d’être exhaustive) :

  • Lors de la 1re guerre mondiale, la France et la Grande Bretagne avait promis au Chérif Hussein l’indépendance d’un grand royaume arabe si les arabes aidaient les alliés en se soulevant contre les Ottomans. Entretemps, les ministres français et anglais des affaires étrangères ont signé les accords Sykes-Picot pour se partager la région. Hypocrisie...
  • Après la 2e guerre mondiale, les pays occidentaux ont fait circuler l’idée d’ « un pays sans peuple pour un peuple sans pays » pour justifier l’installation de millions de juifs européens en Palestine. Quel mensonge ! La Palestine était habitée... par les Palestiniens.
  • Vous-rappelez vous de Timisoara ? En 1989, les médias occidentaux, surtout français, et les dirigeants européens annoncent la découverte d’un charnier (avec vidéos et photos à l’appui), dans cette ville de Roumanie, qui contiendrait des milliers de cadavres d’opposants et de manifestants et appellent donc, devant cette horreur à la chute de Ceausescu. Deux mois plus tard, le monde, stupéfait, découvre qu’il n y avait pas de charnier et que les cadavres montrés avaient été déterrés des cimetières !!

En 2002, GW Bush invoque la présence d’armes de destruction massive en Irak pour justifier l’invasion de l’Irak et le renversement de Saddam. Ce mensonge était le prétexte à l’invasion et tout le monde savait que ce n’était pas vrai. Mais de quel droit Bush et ses acolytes peuvent décider le renversement de Saddam, tout dictateur qu’il fut ? A voir le chaos qui existe en Irak maintenant, même les plus farouches opposants à Saddam regrettent son régime.

Nabil Antaki, médecin

Alep le 19/6/2011. – Publié le 21 juin 2011

site http://www.silviacattori.net/spip.p...

sur le site http://www.silviacattori.net/spip.p...

Nabil Antaki est un médecin, gastroenterologue, exerçant à Alep depuis 1979 après avoir passé 6 ans à Montréal de 1973 à 1978 pour faire sa spécialisation à l’hôpital St Luc.

« Je ne suis ni un homme politique ni un journaliste mais un médecin qui consacre son temps à ses malades et à la recherche clinique. Je ne suis pas non plus un partisan du régime que je critiquais, comme beaucoup de Syriens, pour avoir plus de liberté et de démocratie »

disait-il fin juin 2011. Surpris par la large diffusion connue par ce texte qu’il n’avait pas écrit en pensant à une publication, il ajoutait :

« J’avais écrit ces réflexions parce que j’étais révolté, comme la majorité des citoyens syriens vivant en Syrie, par l’évidence, qui sautait aux yeux, d’un plan visant à déstabiliser notre cher pays ou à le détruire et révolté aussi par la désinformation que pratiquent les médias sur ce qui se passe en Syrie. Mes réflexions ont été envoyées à une trentaine d’amis vivant en Occident qui les ont diffusées autour d’eux pour finalement aboutir sur le Web. Je ne suis donc pas un agent au service du régime pour répéter en français ses mensonges ( comme le dit un des commentaires). »

Par Nabil Antaki

16 mars 2015

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[Vidéo] Le Dr Nabil Antaki parle des souffrances quotidiennes à Alep