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Ghaza un an après. Manifestation à Paris le 27.12.09
mercredi 30 décembre 2009, par
Plus d’un millier de personnes ont manifesté dans un grand calme et avec beaucoup de dignité dans la capitale parisienne.
Les mots d’ordre ont été entre autres : "Ghaza vivra", "Fin de la colonisation", "droit au retour des réfugiés", "Levée du blocus de la bande de Ghaza".
Moubarek et Sarkozy ont été fustigés par les manifestants et traités d’alliés d’Israël.
Dans la manifestation, des personnes avaient dans les bras et sur les épaules, à la fois le drapeau palestinien et le drapeau algérien. Cette image, exprime plus qu’un long discours, à quel point l’Algérie porte en elle le drame vécu aujourd’hui, au 21e siècle, par la Palestine prise en otage par les forçats de la guerre et du pouvoir qui ont décidé d’éliminer ce pays de la carte en remerciement à Israël pour les services rendus au monde des puissants.
Un dispositif policier considérable était mis en place pour l’encadrement de cette manifestation parisienne. Une cinquante de fourgons des services de sécurité étaient visibles. Les forces de l’ordre de la gendarmerie organisaient le cordon de sécurité encadrant les manifestants et des véhicules de la police nationale étaient également présents en tête et en fin de cortège.
Les médias français n’ont jugé ni utile ni opportun de donner des images cette manifestation et d’en informer correctement leurs téléspectateurs. Les manifestations qui se sont déroulées dans d’autres pays ont par contre été signalées.
D’autres manifestations ont eu lieu en France notamment à Strasbourg, Lilles, Lyon, Rennes, Marseille, Arras, Nîmes et d’autres lieux. Mais les manifestations prévues à Nice et à Perpignan ont été interdites par les préfectures pour "raison de sécurité".
À Bruxelles, à Genève et à Berne, des manifestations de soutien à Gaza ont également eu lieu.
Toutes les manifestations qui se sont tenues ont exigé la levé du blocus subi par Gaza avec la complicité des puissances internationales et l’action criminelle d’un pouvoir comme celui du président Moubarek qui s’évertue à empêcher la grande marche des forces progressistes de la paix et de la démocratie vers la bande de Ghaza. De cette manière, le pouvoir égyptien complice d’Israël a décidé de bloquer le passage par la construction d’un nouveau mur en complément de celui construit par ses amis du pouvoir israélien.
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Mohand Izem