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Les monarchies du Golfe donnent le signal à l’alliance ouverte avec le sionisme israélien en trahissant les intérêts du peuple palestinien
mardi 20 octobre 2020, par
Les monarques des Emirats puis de Bahreïn ont toute honte bue décidé d’établir des liens diplomatiques avec Israël, Etat fondé sur la spoliation des Palestinien et son expansion territoriale continue par le fer et le feu sur les terres de la nation palestinienne.
Ces régimes théocratiques féodalo-bourgeois se déculottent devant la barbarie sioniste et le monstre impérialiste américain.
Ils reconnaissent l’État illégitime d’Israël qui massacre le peuple palestinien depuis plus de 70 ans n’épargnant ni femmes ni enfants. Ils passent l’éponge sur l’exode massif et l’expulsion manu militari de millions de Palestiniens de leur terre ancestrale. Plus de la moitié du peuple palestinien vit misérablement en exil dans des camps de fortune.
Les bourgeoisies occidentales n’ont rien à envier aux bourgeoisies arabes, le massacre des Palestiniens ne leur fait ni chaud ni froid tout en bavardant constamment sur le respect des droits de l’Homme et en agitant la menace de poursuites pour « crimes contre l’humanité » contre les dirigeants qui leur résistent. Elles apportent un soutien honteux à la barbarie nazifiée du sionisme israélien. Elles protègent l’Etat sioniste en se cachant derrière une exhortation aussi révoltante qu’hypocrite tel que l’appel au bourreau et à la victime au « dialogue pour trouver une solution agréant les deux parties ». Les partis de la gauche social-démocrate discrédités pour leur soutien à l’impérialisme de leurs pays s’agitent comme toujours dans des positions erronées et dans le mauvais sens.
Mais pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler certains faits pour mesurer l’ampleur des souffrances et des injustices infligées au peuple palestinien que les bourgeoisies arabes ont abandonné et laissé sans défense face à la férocité de la soldatesque sioniste.
Tout a commencé suivant un plan machiavélique ethnocide fomenté par les Anglais contre le peuple palestinien. Le nettoyage ethnique et les massacres de Palestiniens ont commencé sous domination anglaise avec la Haganah, une armée juive luttant soi-disant contre l’occupant mais, en fait, armée et soutenue par lui. Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens ont été expulsés par la force de leurs habitations et de leurs propriétés en laissant sur le terrain de nombreux morts. A l’époque il y eut très peu de réaction. On a laissé faire.
Le deuxième plan machiavélique génocidaire de partition de la Palestine a été échafaudé par la puissance mandataire, c’est-à-dire l’Angleterre. Elle a évidemment ignoré délibérément le peuple palestinien. Et bien sûr elle ne l’a pas consulté. Après avoir préparé le terrain, la puissance mandataire va présenter le projet de résolution de partition de la Palestine devant l’assemblée générale de l’ONU.
La résolution 181 soumise au vote, comprenait la création de trois États, un État juif, un État arabe et la zone de Jérusalem sous administration internationale. L’ONU ne comptait que 57 membres contre 192 aujourd’hui. Les États sous domination coloniale ne pouvaient évidemment prendre part au vote*.
L’URSS venait de sortir exsangue de la guerre contre le nazisme. Elle devait faire face immédiatement après la fin de la 2ème guerre mondiale au bellicisme US. Les dirigeants des USA avaient déployé un gigantesque dispositif militaire en Europe pour étrangler l’URSS qui avaient joué un rôle décisif dans la destruction du nazisme. Par le chantage à l’aide financière et par les menaces, les USA se livraient à l’enrôlement sous leur drapeau des peuples de l’Europe orientale dans une guerre contre l’Etat soviétique. Ils manoeuvraient à son encerclement afin de le contraindre à choisir entre se soumettre à leur domination ou à être réduite en cendres sous le feu des bombes nucléaires qu’ils venaient de mettre au point et qu’ils avaient utilisées contre le Japon de façon criminelle sans nécessité, de façon à intimider l’URSS. L’Etat soviétique ne pouvait se battre sur tous les fronts pour contrer l’expansionnisme de l’impérialisme anglo-saxon soutenu par l’allié français. D’un autre côté, l’existence au sein de la population juive de Palestine de courants de gauche opposés à l’impérialisme US laissait croire qu’un compromis basé sur le partage territorial de la Palestine entre arabes et juifs ( pour autant que l’on puisse dissocier de la communauté arabe les juifs ancestraux habitants la Palestine avant l’afflux de juifs d’Europe) pouvait mettre en échec les plans impérialistes de division des populations de la Palestine, et de pénétration de la région. C’est ce qui explique que l’URSS avait jugé tactiquement que le plan de partage imposé par le forcing anglais à l’ONU, mais retouché, était pour un temps la solution la moins mauvaise afin de désamorcer le conflit alimenté par les puissances impérialistes pour renforcer leur contrôle sur une région où les premières odeurs du pétrole attisaient les convoitises du grand capital financier occidental. Les plans de ces puissances prenaient appui sur les éléments réactionnaires de la population juive et les surenchères démagogiques des monarchies rétrogrades arabes en perte de vitesse face à la montée conquérante du nationalisme moderne et progressiste arabe.
Il faut donc remarquer que c’est l’Angleterre, la plus grande puissance coloniale du monde encore à l’époque* qui a proposé cette sinistre résolution. Elle n’obtint pas entièrement satisfaction vu que le projet fut soumis au vote avec des retouches.
En dehors de la position particulière de l’URSS, comment expliquer que quelques pays qui ont voté la résolution 181, ont-ils pu faire confiance à cet empire colonial, tristement célèbre et ignoble massacreur de peuples ?
Quand on analyse cette résolution 181, on s’aperçoit que c’est une grande fumisterie sans aucune légitimité ni aucune valeur juridique, 34 pays seulement ayant voté pour ce sinistre partage. On emploie l’expression « Etat arabe » et non palestinien. Les mots sont importants. Sur le plan politique, c’est une imposture très grave. Le peuple palestinien est effacé de l’histoire de son propre pays. Une idée qui persiste encore dans la propagande sioniste, entretenue par toute l’historiographie de la ploutocratie occidentale.
Autre point très important, on parle d’un État juif, Etat sorti du chapeau de tous ces apprentis sorciers. Or, être Juif n’est pas une nationalité mais une religion tout simplement comme les autres religions. C’est une véritable manipulation de plus pour enfumer la situation. On invente un État juif sur une terre déjà peuplée par des habitants depuis la nuit des temps. Tout ce qui n’est pas juif est considéré comme étranger dans son propre pays. C’est une idée ethnocide effroyable. L’arrogance israélienne est telle que les dirigeants de cet Etat n’envisagent même pas la possibilité d’un retour de flamme.
La création de l’État d’Israël est une mystification biblique et chrétienne qui n’a rien à voir avec la réalité. Des historiens internationaux et anthropologues ainsi que des archéologues très connus et même des Israéliens ont démontré qu’il n’y avait pas de traces dans l’archéologie du passé d’une quelconque présente juive dans la région. Le mythe du « peuple élu » est une invention qui sert une propagande sioniste reprise en chœur par la « communauté internationale » version impérialiste (USA, France, Angleterre Allemagne …etc.)
Les Anglais allument la mèche de la guerre dite « israélo-arabe »
Les conséquences de cette supercherie seront terribles. Tout le Moyen Orient va s’embraser. Il fallait s’y attendre. Le plan est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants des pays arabe, par le Haut Comité Arabe Palestinien, appuyé par la Ligue Arabe, autant dire par la totalité du monde arabe. C’est un rejet net et sans compromission et qui menace de combattre cette entité par tous les moyens. Le monde arabe appelle à la guerre et dénie à l’ONU le droit de régler la question palestinienne et de contraindre 80 millions d’Arabes et 400 millions de musulmans à accepter un projet rejeté par la totalité de ces peuples.
C’est le début des guerres meurtrières israélo-arabes. Le peuple palestinien aujourd’hui encore subit les pires atrocités. Les médias occidentaux regardent ailleurs du coté de Hong Kong ou en Biélorussie.
Pour les puissances impérialistes, le plan de partage et la création de l’État d’Israël, sont une aubaine pour consolider leurs emprises sur toutes les richesses du Moyen Orient. Ils vont aider massivement à la constitution de l’armée sioniste en la dotant d’un équipement militaire le plus sophistiqué et même d’un armement nucléaire. Ainsi, avec un appui de cette importance, l’armée sioniste va devenir la plus puissante du Moyen Orient et mettre en déroute toutes les armées arabes.
Avec la bénédiction des puissances impérialistes, l’armée sioniste devient le gendarme du Moyen Orient. Et aujourd’hui encore c’est toujours le cas. En possession de l’arme nucléaire, l’armée sioniste tient en respect tous les peuples du Moyen Orient.
Pour le peuple palestinien, c’est la Nakba, la catastrophe. L’armée sioniste se déchaînera contre ce peuple martyr sans que la ploutocratie occidentale lève le petit doigt, l’ignoble position de son mentor étasunien le protégeant de son bouclier politique et militaire depuis notamment 1967.
Un plan machiavélique de nettoyage ethnique sans précédent, connu de tout le monde, va dramatiquement broyer et dans l’impunité totale le peuple palestinien.
La résolution 181 de l’ONU est exploitée contre un peuple sans défense. Les sionistes la piétineront en transgressant en toute impunité les frontières définies par le plan de partage votée à l’ONU. La configuration territoriale actuelle d’Israël n’a plus rien de ressemblant avec les frontières dessinées par le plan de partage. L’Etat sioniste n’a pas défini ses frontières. Elles se déplacent après chaque conflit savamment préparé. Selon les sionistes chauvins, le tracé des frontières est fixé sous les bottes de l’armée expansionniste. De guerre en guerre, les terres revenant aux Palestiniens se réduisent inexorablement et sont transformées en conglomérat de bantoustans à la sud-africaine du temps de l’apartheid. La résolution de 1948 ne sert qu’à donner une légitimité usurpée à l’existence de l’Etat d’Israël. Elle sert de couverture, depuis la déclaration d’indépendance d’Israël, au renforcement de sa capacité militaire, à son expansion, aux expulsions massives manu militari, à l’instauration d’une situation de guerre permanente dans la région pour placer les peuples sous la domination US avec distribution de miettes au « peuple juif ».
Les expulsions s’intensifient suivant une tactique démoniaque, semant la peur et employant des méthodes nazies d’une violence inouï contre la population palestinienne. La soldatesque sioniste ne va pas se contenter simplement d’expulser. Elle va obliger les Palestiniens à fuir en abandonnant tous leurs biens.
L’armée sioniste finissait le travail en pillant les habitations de leurs meubles, de leurs bijoux et d’autres objets de valeur. Ceux qui résistaient étaient abattus comme des chiens, les fuyards enfermés dans des véritables ghettos ressemblant étrangement aux ghettos nazis. Privés de nourriture et d’eau, ils mouraient comme des mouches. Leurs cadavres étaient ramassés par des prisonniers palestiniens et enterrés dans des fosses communes.
Plus d’un million de palestiniens est chassé de sa terre natale sans aucun recours possible.
Par ce stratagème, les sionistes occuperont illégalement les 3/4 de la Palestine et Jérusalem sa capitale.
Les palestiniens qui ont résisté à l’occupation sioniste vivent en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza. La Cisjordanie demeure contrôlée par les autorités sionistes en vertu d’une interprétation arbitraire des Accords d’Oslo par Israël et grâce au silence de la « communauté internationale », expression inventée pour faire passer le diktat des Etats impérialistes. Le territoire de Cisjordanie est régulièrement rogné par l’implantation illégale de colonies.
La bande Ghaza où près de 2 millions de Palestiniens vivent dans un véritable ghetto à ciel ouvert, est soumise à un blocus mortifère imposé par l’occupant. Ce blocus affecte tous les aspects de la vie quotidienne : aérien, maritime et terrestre. Les Ghazaouis subissent des bombardements quotidiens, de véritables actes de guerre, en 2006, 2008 et 2009 et jusqu’à maintenant.
Près de 3500 morts Palestiniens et des centaines de blessés, sans compter les destructions d’hôpitaux, des écoles, d’infrastructures et des habitations. Pour finir le travail, l’occupant interdit l’importation de ciment. Pour donner une idée, la facture de réparation de la dernière guerre en 2014 s’élève à 11 milliards de dollars. Plus d’un millier d’usines, d’ateliers et de commerces ont été rayés de la carte.
Evidemment, l’économie est touchée de plein fouet, le chômage s’élève à 53% de la population active. La seule centrale électrique a été détruite et c’est l’occupant qui fournit au compte-goutte suivant son bon vouloir de l’électricité et moyennant finance. Pour l’approvisionnement en eau, c’est la même chose. À seulement 2 km 500 des côtes, les bateaux de guerre sionistes surveillent en permanence les pêcheurs palestiniens pour qu’ils respectent cette zone et les empêchent d’aller dans les eaux poissonneuses. Les pécheurs qui dépassent cette zone sont attaqués au canon. Mais le pire, c’est l’accès aux soins médicaux qui est également touché de plein fouet par l’embargo. « L’hôpital Al-Shifa, le plus grand du territoire, jadis réputé, suscite aujourd’hui l’appréhension. Les Gazaouis, fidèles à leur sens de l’autodérision, plaisantent à son sujet : « On y entre en vie, mais on en sort les pieds devant. » Et pour cause. À court de médicaments, de matériel et de lits pour soigner les nombreux malades, les hôpitaux se sont transformés en mouroirs. Les interdictions d’importer des produits de première nécessité, le manque de personnel, les coupures de courant, mais aussi les dommages commis — à dessein — par l’artillerie israélienne, ont fait de la santé un secteur sinistré.
« Nous manquons de tout », déplore le porte-parole des autorités sanitaires de Ghaza, M. Ashraf Al-Qadra, qui se livre à un sordide catalogue à la Prévert : « Plus de 50 % des médicaments de base sont inaccessibles, 65 % des cancéreux sont privés de traitement, une grande partie des interventions chirurgicales ne peuvent pas être effectuées… » Ce n’est pas tout, pendant les grandes manifestations pour le retour à l’hôpital Al-Shifa, le tableau est édifiant : on croise beaucoup d’éclopés — des jeunes, pour la plupart —, les murs sont défraîchis, les salles d’attente surchargées, le personnel débordé. M. Mohamed Chahin, chirurgien orthopédiste, s’occupe essentiellement des manifestants blessés par les soldats israéliens lors des rassemblements hebdomadaires organisés devant la clôture « frontalière » israélienne dans le cadre de la « grande marche du retour » (Massirat Al-Awda).
Chaque vendredi, jour de manifestation, les médecins doivent faire face à l’afflux des blessés. « Les patients sont nombreux, et parfois très jeunes, raconte M. Chahin. Ils souffrent de lésions profondes que nous n’avions jamais constatées jusqu’ici. Les Israéliens utilisent des balles explosives qui détruisent les tissus musculaires, les articulations et les nerfs. Quand leurs snipers ne visent pas pour tuer — à la poitrine ou en pleine tête —, ils ciblent les jambes ou les parties les plus sensibles du corps pour faire des dégâts irréversibles. À croire qu’ils ont suivi des cours d’anatomie. Beaucoup de manifestants touchés se retrouvent handicapés à vie ou doivent être amputés, car nous manquons d’équipements. »
« Sur les 30 000 blessés recensés depuis le début de la « grande marche du retour », près de 140, dont une trentaine d’enfants, ont perdu un membre inférieur ou supérieur, et 1 700 d’entre eux, selon l’ONU, risquent l’amputation dans les deux années à venir, faute d’autorisation israélienne pour être évacués. »
Comment peut-on accepter que, depuis plus de 70 ans, l’État sioniste massacre un peuple et le spolie de sa terre ancestrale dans l’impunité totale ?
33 résolutions condamnant sans ambiguïté l’État sioniste, votées par le conseil de sécurité et par l’assemblée générale de l’ONU, sont restées sans suite, classées dans les tiroirs. La plupart de ces résolutions, dénoncent les violences exercées contre le peuple palestinien. Aucune de ces résolutions n’a été respectée par l’État sioniste. Les autorités palestiniennes ont pourtant demandé avec insistance l’envoi de casques bleus pour protéger la population palestinienne. Une demande restée sans réponse.
Toute cette duperie abominable est passée dans le silence effarant de toute la ploutocratie occidentale, des puissances impérialistes et aussi de certains milieux dits de « gauche », socialistes, écologistes, « humanitaires », « droits-de-l’hommistes » à géométrie variable, etc. Avec un cynisme pitoyable, qui dépasse tout ce l’on peut imaginer en forfaiture, ils ont osé dans la filouterie la plus sordide, défendre l’État sioniste en argumentant que Israël ne fait que se défendre contre le terrorisme. Les Palestiniens sont étiquetés de « terroristes » et d’ « agresseurs » tandis qu’Israël est systématiquement présenté comme une victime innocente, une agressée perpétuelle qui, quand elle écrase les Palestiniens sous les bombes de ses avions et les chenilles de ses chars, ne ferait que « riposter » aux tirs de ceux qu’ils oppriment. Dans l’imposture la plus ignominieuse on a inversé les responsabilités.
Quant à la position des bourgeoisies arabes de la région, inféodées aux puissances impérialistes, elles dénoncent du bout des lèvres cette injustice immonde contre le peuple palestinien. Elles cherchent surtout à s’acoquiner avec le régime sioniste de Tel Aviv. Les dirigeants arabes de Jordanie, d’Egypte suivie par les Émirats Arabes Unis ont signé des traités de paix avec l’État sioniste et l’établissement de relations diplomatiques. L’Arabie Saoudite également entretient des relations commerciales.
Que dire de la scandaleuse position de l’ONU sur la Palestine ? Elle a bafoué ce pourquoi elle a été créée à savoir : maintenir la paix et la sécurité internationale, prévenir et écarter les menaces ou autre rupture de la paix, développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes. L’ONU est devenue l’ombre d’elle-même et le chantre des puissances impérialistes.
Depuis la victoire de la contre-révolution en URSS et le changement du rapport des forces internationale en défaveur des peuples qui en a résulté, L’ONU est devenue un instrument de répartition du monde entre les puissances impérialistes. Russie comprise. L’ONU se fait complice du massacre de la population palestinienne. La soumission de l’ONU aux puissances impérialistes est attestée notamment par la monstrueuse résolution autorisant la force en Libye. Comme en Irak, c’est à partir d’un mensonge avéré que la Libye a été écrasée sous les bombes de l’aviation française et américaine. Plusieurs milliers de morts civiles. La ville de Misrata a été rayée de la carte avec ses habitants sous les bombes pour faire sortir le colonel Mouammar Kedhafi, le chef de l’État et son assassinat en direct devant des caméras. D’un pays florissant, avec la complicité de l’ONU et une clique nauséabonde, les puissances impérialistes en ont fait un champ de ruines. Sans oublier le scandaleux coup d’État de la France en Côte-d’Ivoire avec la complicité de l’ONU.
Compte tenu de ce qui précède, toute ces manigances infectes au détriment du peuple palestinien, ont permis à l’État sioniste de se consolider. Grâce à cette politique de terreur, appuyée ouvertement ou par une passivité complice des grands Etats impérialistes, et par de la lâcheté des bourgeoisies arabes, l’État sioniste a réussi à imposer son pays sur le plan international comme membre à part entière de l’ONU.
Et venant apporter de l’eau au moulin à l’État sioniste, le plan de la pax americana efface carrément l’existence même du peuple palestinien.
Mais le peuple palestinien est bien vivant et ce n’est pas une invention biblique. C’est un peuple qui a des racines ancestrales dans toute la Palestine et ces racines sont inextirpables. Alors que l’État sioniste est un conglomérat d’immigrés qui compromettent leur présence en pensant qu’ils peuvent indéfiniment massacrer les Palestiniens pour les contraindre à renoncer à la lutte pour leur Etat. La création de l’État sioniste est une verrue vénéneuse au Moyen Orient.
Contrairement aux apparences, le problème de la Palestine est loin, très loin d’être réglé. Malgré des revers et des échecs, la lutte du peuple palestinien continue et jusqu’à la libération totale de sa patrie. Le peuple palestinien a besoin de beaucoup de solidarité.
VIVE LA PALESTINE LIBRE
A. KADRI
Notes :
*Ont voté pour : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa-Rica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, U.R.S.S., Uruguay et Venezuela, soit 34 États sur 57. C’est peu vu rétrospectivement. Ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, Yémen, soit 13 États. Se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie, soit 10 États.
**Une puissance coloniale qui avait sous sa domination l’Inde et d’autres pays et qui a soutenu l’apartheid en Afrique du Sud, un système politique ségrégationniste mis en place par la minorité blanche en 1948 et qui a perduré jusqu’en 1991. Sans compter la traite des esclaves, le marché triangulaire et le pillage. On peut suivre son armée par le fleuve de sang laissé sur le terrain des pays qu’elle a colonisés et des peuples qu’elle a massacrés.