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Ni les États-Unis ni l’OEA n’ont réussi à venir à bout du Venezuela

samedi 9 juin 2018

Les États-Unis ont encore une fois tenté de faire passer une proposition de Résolution visant à exclure le Venezuela de l’OEA

Les États-Unis et l’Organisation des États américains (OEA), au sein même de cette organisation qui fait office de ministère des colonies, comme l’avait qualifiée notre ministre de la dignité Raul Roa au début des années 1960, sont toujours incapables de vaincre le Venezuela, comme ils n’ont pas réussi et ne réussiront pas à venir à bout de Cuba.

Les États-Unis ont encore une fois tenté de faire passer une proposition de Résolution visant à exclure le Venezuela de l’OEA (à la 48e Assemblée générale de cette organisation qui s’est tenue les 4 et 5 juin à Washington), pour laquelle il leur fallait l’appui de 24 de ses membres. Or, le vote s’est soldé par 19 voix pour, 11 abstentions et 4 contre.

Pour le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, cité par la chaîne TeleSur, la pression exercée à l’OEA par le vice-président nord-américain Mike Pence n’envisageait pas l’abstention mais visait à faire voter en faveur de la résolution contre le Venezuela.

Cependant, c’est la dignité des nations qui l’a emporté, a-t-il souligné.
« Malgré toutes les pressions, ils ne sont pas venus à bout de la dignité et du courage des peuples de la Caraïbes », a-t-il ajouté.

« Il existe un scénario clairement établi à l’OEA, un scénario, et nous sommes en droit de nous retirer quand bon nous semble », a déclaré Arreaza, se référant au processus de retrait de cette organisation que le Venezuela a amorcé en avril 2017.

Concernant le départ du Venezuela de l’OEA, le chef de la diplomatie bolivarienne a réaffirmé que son pays assumera ses responsabilités et ses engagements envers l’organisation, avant d’ajouter que « la décision annoncée l’année dernière constitue un motif de fierté, de joie, et de bonheur pour le peuple vénézuélien, et elle prendra effet en 2019. Nous ne pouvons pas continuer d’appartenir à une organisation qui viole le Droit international », a-t-il affirmé.

Oscar Sanchez Serra
internet@granma.cu
8 juin 2018