Equateur : Correa appelle le peuple à sortir dans la rue en cas de coup d’Etat contre le gouvernement

mardi 23 juin 2015

Le président de l’Equateur a assuré que la droite veut obtenir par la déstabilisation ce qu’elle n’a pas pu obtenir par les urnes.

« Au moment où ils veulent porter atteinte au Président ou au gouvernement, tous dans la rue pour défendre nos réussites », a dit le président équatorien. Rafael Correa a réaffirmé qu’un coup d’Etat est en marche et a appelé le peuple à défendre les réussites obtenues par la Révolution Citoyenne face aux actes de déstabilisation de la droite.

« Faites très attention, il y a un coup d’Etat en marche. Faites très attention, camarades, parce que j’insiste, nous sommes l’immense majorité pacifique mais nous allons défendre notre révolution et au moment où ils veulent porter atteinte au Président ou au Gouvernement, tous dans la rue, pour défendre nos réussites »,

a-t-il dit lors de l’émission numéro 429 de l’émission présidentielle Enlace Ciudadano diffusée tous les samedis.

Correa a appelé les citoyens à défendre le processus démocratique face aux actions de l’opposition pour déstabiliser son Gouvernement. Le président a averti :

« Nous sommes des gens pacifiques mais qu’ils ne jouent pas encore avec la patience du peuple, ces quelques oligarques qui veulent revenir au passé ou sinon, ils trouveront ce peuple plus uni que jamais ».

De la province de Santa Elena (ouest), Rafael Correa a déclaré que dans la Révolution Citoyenne, le peuple commande et que c’est dommage que certains veuillent revenir à ce passé où ils exploitaient leurs ouvriers, où il y avait des esclaves domestiques et des travailleurs sous-traités.

De la même façon, il a indiqué que la droite cherche à obtenir avec des actions de déstabilisation ce qu’elle n’a pas pu obtenir par les urnes. Aussitôt après, il a assuré que l’opposition a peur et il a demandé :

« pourquoi ne veulent-ils pas que soient discutées les lois sur les successions et sur la plus-value, pourquoi ne veulent-ils pas qu’on sache la vérité ? » « Le plus gros péché social de Notre Amérique, ce sont les inégalités et nous affrontons une campagne de masse de désinformation, d’affaiblissement et de manipulation de la part de l’opposition »,

a-t-il noté.

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20 juin 2015

in Cuba Si

Traduction Françoise Lopez

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Source en espagnol :

Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo 20 juin 2015