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Déclaration conjointe des Partis communistes : Non à la transformation du Kazakhstan en désert stérile à cause des activités des entreprises occidentales !

jeudi 19 juin 2025, par Alger republicain

Les partis communistes et ouvriers constatent qu’au Kazakhstan et en Asie centrale, des entreprises françaises, britanniques et américaines s’emparent des gisements de terres rares. Des protocoles d’accord sur l’octroi de droits miniers ont été signés lors des sommets « UE–Asie centrale » et « Italie–Asie centrale ».

Cela aura d’énormes conséquences sur l’environnement, l’agriculture et les populations locales, car cela entraînera la destruction de vastes étendues de terres qui ne pourront pas être réhabilitées, ainsi que la contamination des nappes phréatiques dans un contexte de désertification et de pollution radioactive, ces éléments étant extraits conjointement avec du césium et du thorium radioactifs.

Un exemple en est la catastrophe survenue dans la mer Caspienne, où des îles artificielles ont été créées dans la partie nord-est de la mer par des entreprises américaines et européennes membres du consortium NCOC. Des canaux sous-marins ont été creusés, déplaçant 20 millions de tonnes de sol et provoquant des fuites de pétrole et de sulfure d’hydrogène, ce qui a déjà entraîné la mort de 90 % de la biomasse. Les rivages sont jonchés de cadavres de phoques, de poissons et de mouettes morts.

La nature prédatrice et coloniale de l’exploitation du sous-sol est aggravée par le fait que 98 % des profits issus de l’extraction pétrolière sur le plateau de la Caspienne, dans le cadre des accords de partage de production, reviennent à des entreprises occidentales membres du NCOC, telles que Shell, ExxonMobil, Eni et d’autres.

Aujourd’hui, dans le domaine de l’extraction des terres rares, cruciales pour la fabrication d’armements, Bruxelles, Paris et Londres cherchent à compenser la perte de leurs gisements de lithium en Afrique de l’Ouest en établissant une nouvelle base d’approvisionnement en matières premières au Kazakhstan et en Asie centrale.

En conséquence de traités inégaux, le Kazakhstan perd également sa souveraineté énergétique. Par exemple, des technologies françaises de construction de centrales nucléaires sont imposées. Ainsi, en allouant 200 millions d’euros sous forme de subvention au gouvernement kazakh pour le développement d’ouvrages hydrauliques sur le lac Balkhash, la France établit en réalité un contrôle sur les ressources en eau de ce réservoir, sur les rives duquel sera construite la première centrale nucléaire.

Cette prise de contrôle directe des richesses et ressources du Kazakhstan et de l’Asie centrale est une politique impérialiste de néo-colonialisme.

Une telle stratégie intensifie la concurrence entre puissances capitalistes pour les ressources de la région et entraîne une redistribution des pays en zones d’influence.

À cet égard, nous nous opposons à la transformation du Kazakhstan et de la région dans son ensemble en un désert stérile en raison de l’extraction de terres rares et de l’imposition par l’UE et la France de technologies « vertes » coûteuses dans le secteur énergétique, qui se révèlent plusieurs fois plus onéreuses que les technologies traditionnelles.

Nous exigeons la résiliation des accords de partage de production et des contrats d’exploitation du sous-sol, ainsi qu’une enquête sur la catastrophe écologique de la mer Caspienne causée par les activités des entreprises américaines et européennes.

SolidNet Parties siging the Joint Statement
PADS, Algeria
Brazilian Communist Party
Communist Party of Greece
Kurdistan Communist party -Iraq 
Communist Party of Ireland
Workers Party of Ireland
Socialist Movement of Kazakhstan
Communist Party of Mexico
Communist Party of Pakistan
Palestinian Communist Party
Philippines Communist Party [PKP 1930]
Communist Party of the Workers of Spain
Communist Party of Sweden
Union of Communists of Ukraine